En marge de la célébration de la journée internationale de la jeune fille, tenue le mardi 11 Octobre, sasastudio.net s’est intéressé à l’aspect pédagogique de cette journée à travers une séance d’information et de sensibilisation tenue dans la ville de Tshikapa par madame Aurélie Tshikenda conférencière et détentrice d’une qualification en leadership féminin et coordonnatrice provinciale du Collectif de Femmes rurales pour le Développement (COFERD/bureau de Tshikapa).
Devant 4 promotions des lycéenes en année terminale des humanités du lycée Disanka, dans la province du Kasaï, Aurélie Tshikenda Coordonnatrice du COFERD, a rappelé avec insistance à ses interlocutrices, encore sur le banc de l’école, combien les études sont importantes dans leurs vies tout en leur rappelant cet adage qui dit : “Éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation”.
Pour Aurélie Tshikenda, l’autonomisation de la femme Congolaise en général et Kasaïenne, en particulier, doit se faire sentir dans les secteurs basiques de la vie, notamment l’éducation, la santé, la formation professionnelle et d’autres secteurs de la vie afin de faire participer les filles à la gestion de la chose publique et les rendre plus autonomes.
“En ma qualité de Coordonnatrice du Collectif des femmes rurales pour le développement, COFERD, bureau de Tshikapa, nous avons jugé important qu’en marge de la célébration de la JIJF, que nous puissions avoir le temps de discuter avec cette jeune génération montante du lycée Disanka dans la ville de Tshikapa sur le mariage précoce, le mariage forcé, l’éducation et l’autonomisation de jeunes fille et l’importance du rêve dans la vie de la jeune fille”, explique-t-elle.
À en croire Aurélie Tshikenda, il était plus que temps de passer en revue avec ses jeunes lycéenes, les droits et devoirs qui leurs sont reconnus dans la communauté, en province, en RDC et dans le monde.
“Cette journée, qui intervient sous le thème “Notre temps est venu, nos droits et notre avenir”, fut une occasion en or pour le collectif des femmes rurales pour le développement de redoubler d’efforts dans l’amélioration des conditions de la jeune fille afin de relever les grands défis de son quotidien dans l’objectif primordial de voir la jeune fille jouir pleinement de ses droits au sein de la communauté”, renchérit-elle.
Pour Aurélie Tshikenda , ce 10è anniversaire de la JIJF est aussi l’occasion de s’interroger sur les missions et objectifs réalisés par sa structure durant l’année 2022 dans la région du Kasaï bien avant la tenue de l’assemblée générale du COFERD.
Henry NGINDU
L’avenir c’est aujourd’hui ; courage et force a toutes les jeunes filles. Le combat est noble; la lutte est continuelle