La Société Congolaise pour l’Etat de droit (SCED) a dans un communiqué parvenu à notre rédaction ce jeudi 17 mars 2022 interpellé le ministère en charge de la justice et garde des sceaux face aux scandales d’immoralité devenus récurents dans l’exercice du culte en République démocratique du Congo.
Cette structure qui reconnaît le droit à la religion et à la liberté du culte à tout congolais tel que stipulé dans la constitution souligne par ailleurs que la loi portant dispositions générales applicables aux associations sans but lucratif et aux établissements d’utilité publique fixe les modalités de l’exercice de culte en se basant sur la moralité.
<<La Société Congolaise pour l’Etat de Droit observe qu’il ne se passe plus un jour, sans que la société congolaise soit honteusement scandalisée par des comportements ignobles des hommes dits de Dieu qui frisent l’immortalité et l’impudicité, sans que l’autorité gouvernementale ayant en charge l’exercice du culte ne s’en soucie>>, lit-on dans ce communiqué.
Le Bâtonnier Dominique Kambala Directeur Général de la SCED invite le ministère de la justice à assainir l’exercice du culte en RDC et à engager des poursuites judiciaires contre ces hommes de Dieu qui se cachent derrière l’église pour porter atteinte aux mœurs et à l’ordre public.
Sasa studio/ DM