
La rentrée scolaire initialement prévue pour ce lundi 2 septembre en RDC ne se déroulera pas comme prévu.
En effet, une synergie des syndicats des enseignants a annoncé une grève généralisée dans toutes les écoles publiques, qu’elles soient conventionnées ou non. Cette décision a été communiquée par le biais d’un communiqué publié ce vendredi 30 août.
Les syndicats des enseignants de la RDC ont décidé de ne pas reprendre le travail, marquant ainsi une opposition ferme contre le gouvernement. Leur principal objectif est de pousser les autorités congolaises à prendre des mesures concrètes en matière de politique salariale. Parmi les revendications des syndicats figurent l’organisation de négociations sur la politique salariale avec toutes les parties prenantes, l’instauration d’un nouveau barème salarial pour les enseignants, et la consolidation de la gratuité de l’enseignement primaire.
En outre, les syndicats exigent le paiement des enseignants non pris en charge (NU et NP), une retraite digne et honorable pour les enseignants, ainsi qu’une meilleure valorisation de la fonction des inspecteurs de l’enseignement. Cette série de demandes, selon la synergie, est cruciale pour l’amélioration des conditions de travail dans le secteur de l’éducation nationale en RDC.
Malgré les récentes discussions de dix jours à N’sele, les enseignants estiment que leurs revendications n’ont pas été suffisamment prises en compte. Selon les syndicats, les travaux ont échoué à apporter des solutions concrètes, d’où leur décision de maintenir la grève.

Parmi les syndicats membres de cette synergie, on retrouve notamment le SYNECAT, CCT, FA, COFEVID, SYPEPCO, et SYADEC. Ces organisations ont appelé tous les enseignants à respecter le mot d’ordre de grève sur l’ensemble du territoire national, paralysant ainsi la rentrée scolaire dès le 2 septembre, date fixée par le ministère de l’Éducation.
Cette grève des enseignants pourrait avoir des répercussions significatives sur le système éducatif congolais, en particulier pour les élèves et les familles. Tandis que le gouvernement reste sous pression, il est à espérer qu’un dialogue sera rapidement rétabli pour répondre aux préoccupations des enseignants et permettre une reprise des cours dans les meilleures conditions possibles.
Basile MUYA