
Les juges de la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo doivent élire, ce mercredi, leur nouveau président, à l’issue du mandat de trois ans de Dieudonné Kamuleta Badibanga.
Cette échéance intervient dans un climat marqué par des tensions internes. Le président sortant, M. Kamuleta, est critiqué en interne pour sa gestion de certains contentieux électoraux sensibles en 2023, jugés controversés par une partie de la classe politique et de la société civile.
S’il brigue un second mandat, plusieurs magistrats expriment leur opposition, évoquant la nécessité de restaurer l’image et la crédibilité de la Cour auprès de l’opinion publique. Ils appellent à une nouvelle dynamique à la tête de l’institution.
Le vote, prévu à huis clos, est attendu avec attention, tant il pourrait avoir un impact non négligeable sur le fonctionnement futur de la Cour, notamment dans la perspective des échéances politiques et institutionnelles à venir.
L’élection du président de la Cour constitutionnelle est un moment clé pour l’indépendance de la justice en RDC, au regard de son rôle central dans le traitement des contentieux électoraux, des recours en inconstitutionnalité et de la régulation des pouvoirs.
DAN BANZE IWABA