Criminalité à Kinshasa | La police interpelle 25 présumés bandits, dont un repris de justice angolais

La criminalité urbaine à Kinshasa continue de préoccuper la population et les autorités. Mercredi 16 octobre, la police de Kinshasa a présenté à la presse 25 présumés criminels, auteurs de nombreux vols et meurtres, notamment contre des taximen. Parmi eux se trouvait un ressortissant angolais, ainsi que plusieurs individus condamnés à perpétuité qui, étrangement, se retrouvent en liberté sans aucune mesure officielle de grâce ou de liberté conditionnelle.

Le commandant de la police ville-province de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba Mbula, a exprimé son inquiétude face à cette mystérieuse libération des repris de justice, soulignant que cela fragilise les efforts de la police pour maintenir l’ordre.

« Parmi ces présumés auteurs de vols et assassinats, l’on a retrouvé des criminels condamnés à perpétuité. Mais, ils sont pourtant dehors sans liberté conditionnelle ni grâce présidentielle », a-t-il déploré.

Malgré ces défis, le commissaire divisionnaire adjoint Kilimbalimba a tenu à rassurer la population que la police reste déterminée à lutter contre l’insécurité.

« La police ne va pas se fatiguer. Nous continuerons à protéger les personnes et leurs biens, malgré les difficultés que nous rencontrons », a-t-il affirmé.

Ces criminels, qui ciblaient principalement les conducteurs de taxis, étranglaient leurs victimes avant de voler leurs véhicules pour les revendre à bas prix. Les récents meurtres de taximen et les cambriolages de domiciles, ayant même coûté la vie à des responsables de la magistrature et des services de renseignement, ont suscité une vive émotion à Kinshasa. Kilimbalimba a promis de continuer la traque des autres bandits encore en fuite.

La police, qui travaille jour et nuit pour démanteler ces réseaux criminels, espère que ces arrestations marquent un tournant dans la lutte contre la criminalité à Kinshasa. Cependant, la libération inexpliquée de repris de justice soulève des questions auxquelles les autorités devront répondre pour éviter que ces criminels ne sèment à nouveau la terreur dans la capitale.

BASILE MUYA

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