
Félix Tshisekedi s’est envolé ce lundi 17 février pour Luanda, où il a rencontré son homologue angolais et nouveau Président de l’Union Africaine João Lourenço. Un déplacement express, mais capital, alors que la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC ne cesse de se détériorer.
Dans la capitale angolaise, les deux chefs d’État se sont entretenus au palais présidentiel. Au menu des discussions : l’évolution des combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, qui viennent de s’emparer de Goma, chef-lieu de la province congolaise du Nord-Kivu et Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Une avancée inquiétante qui met la pression sur Kinshasa et ses partenaires régionaux.

Le ministre angolais des Affaires étrangères, Tete António, a précisé que cette rencontre visait à évaluer la situation et à envisager des mesures concrètes, après les discussions de la semaine dernière au sein du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine. Joao Lourenço, en tant que médiateur officiel de l’UA, joue un rôle clé dans cette crise. Son influence pourrait peser dans la recherche d’une solution diplomatique, d’autant plus qu’il vient de prendre la présidence tournante de l’organisation panafricaine.

Mais pendant que les dirigeants négocient, la réalité sur le terrain reste alarmante. Le M23 continue son avancée, les combats s’intensifient, et les appels au cessez-le-feu lancés par la communauté internationale semblent rester lettre morte. Pour Tshisekedi, chaque jour compte. L’issue de cette crise pourrait redéfinir l’équilibre des forces dans la région.
L’ennemi avance toujours et c’est le peuple qui en soufre. Nous demandons au président dela République de bien vouloir prendre des conventions avec ce troupes armés M23. Si non il pourra le faire quand lui même n’est plus dans son cabinet. Leur objectif est d’arriver à Kinshasa sur pied