Kananga | L’ONG Femme Plus évalue son programme d’autonomisation des femmes et filles du Kasaï-Central

L’ONG Femme Plus a réuni ce jeudi 30 janvier journalistes et membres de la société civile dans son bureau provincial à Kananga. Objectif : faire le point sur l’impact du projet de relèvement socio-économique et de participation des filles et femmes du Kasaï-Central à la consolidation de la paix, mis en œuvre en partenariat avec ONU Femmes.

Présente à cette rencontre, la coordinatrice nationale Thérèse Omari, accompagnée de la coordinatrice provinciale Félicité Ndaya, a supervisé l’évaluation des six derniers mois d’activités. Les discussions ont permis de recueillir les avis des parties prenantes, notamment des programmes engagés dans la lutte contre les violences basées sur le genre comme le PNMS et ACF, ainsi que d’autres organisations locales.

Selon Thérèse Omari, les résultats sont encourageants :

« Notre objectif est en cours d’atteinte car nous devrions remettre les activités génératrices de revenus à 210 femmes et les bénéficiaires sont 110 et 100 autres l’année prochaine »

La première phase du projet, axée sur la réinsertion des femmes vulnérables, s’est déroulée sans critères d’admission. Mais dans cette seconde phase de relèvement économique, seules celles disposant d’une activité existante ont pu recevoir un accompagnement financier et matériel.

La coordinatrice provinciale Félicité Ndaya a souligné que l’implication des femmes dans la communauté s’est nettement renforcée grâce au projet :

« Nous avons constaté qu’il y a eu des grandes avancées car l’implication des femmes a été observée dans la communauté ».

Le projet, prévu pour durer deux ans, a déjà permis la création de sept coopératives :

  • Trois à Kananga,
  • Deux à Demba,
  • Deux à Dibaya.

En parallèle, un programme individuel a soutenu 40 jeunes femmes, dont 20 à Kananga, 10 à Demba et 10 à Dibaya, les aidant à développer des métiers comme la couture, la pâtisserie ou la fabrication de craies.

Avec 62 % des objectifs atteints, le programme affiche un bilan encourageant. Cependant, certains défis persistent, notamment la nécessité d’un financement plus large et d’un suivi post-accompagnement pour assurer la pérennité des activités.

 

ANASTASIE MIMBOLO

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