Toujours pas d’épreuves préliminaires des examens d’État pour cette édition 2023-2024 dans les zones de la RDC sous occupation des forces irrégulières notamment le Rwanda et leurs supplétifs du M23.
Des sources locales contactées renseignent que les épreuves évaluatives nationales de session préliminaire n’ont pas eu lieu ce lundi 6 mai, jour du début de ces épreuves au niveau national.
Les mêmes sources ont indiqué que les agents qui étaient déployés dans ces zonés ont tous été rappelés d’urgence à Goma, ainsi que les carnets d’items d’Exétats qu’ils transportaient.
Redoutant une troisième année blanche, bon nombre d’acteurs éducatifs et activistes de droits de l’homme s’y sont opposés farouchement. Selon eux, c’est toute l’éducation et l’instruction de cette jeunesse qui est hypothéquée.
« Nous sommes informés de cette décision bien avant. Si non, nous ne savons pas qui réellement celui est aux commandes de ce pays. Au cas où ces épreuves n’auront pas lieu, cela totaliserait trois ans que nos enfants ne participent pas aux épreuves nationales.
Les autorités doivent prendre de mesures nécessaires qui s’imposent », ont-ils déploré.
Renchérissant :
« Les autorités pourront déplacer ces centres vers les zones sécurisées. Ça serait compréhensible. L’essentiel est que nos candidats finalistes participent aux Exétats au même moment que leurs condisciples d’autres contrées ».
Toutefois, tout au début de l’année scolaire courante, le gouvernement congolais avait déjà décidé qu’il n’y aura plus fonctionnement d’écoles dans les zones sous contrôle du M23. Situation sociale qui aurait conduit certains chefs d’établissements de délocaliser leurs établissements scolaires vers les zones sous contrôle de l’armée congolaise où sont établies toutes les institutions publiques de l’État congolais.
Basile Muya