Le Haut Commissariat de Nations-Unies pour les réfugiés (UNHCR) a tenu à rassurer l’opinion quant au respect des droits humains dans ses interventions de rapatriement des réfugiés congolais en Angola.
Le chef de la sous-délégation du HCR Grand Kasaï l’a fait savoir lors de la célébration de la journée internationale de l’aide humanitaire ce vendredi 19 août dans l’enceinte de l’hôtel du gouvernement de la province du Kasaï-Central.
Ali Mahamat a expliqué que cette agence du système de Nations-Unies ne ménage aucun effort pour que les droits des personnes rapatriées soient respectés tout au long de ces opérations et cela depuis l’Angola jusqu’à la destination finale.
Il a cependant précisé que les personnes rapatriées d’Angola ont plusieurs destinations notamment, la ville de Tshikapa au Kasaï, Kikwit dans la province du Kwilu et la ville province de Kinshasa. Ce qui fait qu’en conséquence les candidats de Kinshasa sont soumis à plusieurs formalités administratives.
De son côté, Abbé Élie Mulomba coordonnateur de Fondation Kadima, une structure de mise en œuvre de l’UNHCR a expliqué le processus de rapatriement des réfugiés d’Angola avant de marteler sur l’aspect sanitaire qui est assuré par sa structure au cours de ces opérations.
Le coordonnateur de la Fondation Kadima a souligné que pour ce qui concerne la prise en charge médicale, sa structure dispose une équipe installée à la frontière Angolo-congolaise composée d’un médecin de la division provinciale de la santé et deux infirmiers qui s’occupent de la prise en charge médicale des personnes rapatriées.
“Les cas qui peuvent être traités sur place nous faisons avec cette équipe qui vérifie d’abord à la sortie l’état de santé de chaque rapatrié et s’il y a des cas qui nécessitent une intervention, nous avons un contrat avec les hôpitaux ou centres de santé sur le trajet et on peut faire recours à eux pour les soins appropriés”, a renchéri Abbé Élie Mulomba.
Célébrée chaque 19 août de l’année, la Journée mondiale de l’aide humanitaire rend hommage à toutes celles et ceux qui se mettent en danger pour protéger et sauver la vie de personnes en détresse en raison de catastrophes naturelles, de conflits et d’autres crises humanitaires.