La salle des réunions de Kakenge dans le territoire de Mweka, province du Kasaï a abrité le vendredi 07 octobre, la clôture du dialogue social sur les causes de non-prise en compte des femmes et filles dans les organes décisionnels par des organisations privées et étatiques.
Débuté la veille, c’est-à-dire le jeudi 06 ocrobre, ces assises ont réunis les acteurs sociaux de la paix, des autorités politico-administratives et coutumières, des organisations privées et publiques afin de discuter sur les causes qui mettent la femme à l’écart des organes décisionnels et trouver des pistes de solutions y relatives.
Dans sa prise de parole, le Chef de Poste a reconnu que le thème autour duquel les dialogues étaient centrés était très pertinent. De ce fait, il a appelé les participants à définir de très bonnes pistes de solutions pour que la femme intègre toutes les instances de prise de décision afin que sa présence joue un rôle important dans le processus de la paix au même titre que l’homme.
Il est au moins d’avis que la femme joue un rôle très important dans le processus de consolidation de la paix, mais seulement ses efforts sont ignorés par nombreux.
Par ailleurs, le Chef de Poste a exprimé sa fierté à l’égard de certaines femmes qui occupent déjà les postes décisionnels. Il s’agit, par exemple du bureau de la Zone de Santé Rurale de Kakenge, de l’ISTM Kakenge. Il demande, en outre, aux autorités en place de continuer à embaucher les femmes, car elles peuvent aussi mieux faire que les hommes.
Ce dialogue avait été initié par l’ONG Action pour la Paix et la Concorde (APC) sous financement d’Interpeace.
Franck Tshilomba