Le ministre des finances Nicolas Kazadi plaide pour des financements conséquents de l’Union Européenne pour aider l’Afrique à relever ses défis

Le Ministre des Finances Nicolas KAZADI a pris une part active au forum EUROPE-AFRIQUE qui s’est tenu ce jeudi, 17 mars, dans la ville de Marseille en France, pendant lequel il a plaidé pour des financements conséquents de l’Union Européenne afin d’aider l’Afrique à relever trois défis dans le contexte post-Covid repris dans son intervention intitulée “Vers une économie à trois zéros sur les continents Européen et Africain : zéro exclusion, zéro carbone et zéro pauvrété.”
Ce forum a réuni les principaux acteurs de la relance de deux continents pour accélérer les projets d’investissements convenus dans le nouveau partenariat UE-UA. Il s’agissait d’une opportunité pour approfondir la réflexion sur un nouveau deal lequel permettra à l’Europe et à l’Afrique de promouvoir l’entrepreneuriat, particulièrement en ce qui concerne les petites et moyennes entreprises africaines. Ces entreprises auront besoin d’être stimulées pour la création des richesses et d’emplois, une bonne façon de lutter efficacement contre la pauvreté.
Organisé par la Présidence Française du Conseil de l’Union Européenne, ce forum a réuni les acteurs de la relance mondiale tels que le ministre français des finances Bruno Le Maire, le commissaire européen, Thierry Breton, le Président de la Fondation Mo Ibrahim et quelques ministres africains, ainsi que les investisseurs du continent européen.
En raison de la pandémie à Coronavirus, l’activité économique a fait l’objet d’une récession dans plusieurs pays, même si la République Démocratique du Congo est restée résiliente avec une croissance de 1,7%.


Selon certains panélistes ayant intervenu au forum, malgré les performances économiques prometteuses, la fragilité et la faible compétitivité de l’économie continuent de plomber la RDC. À en croire même certains, c’est la raison pour laquelle les mécanismes sont entrain d’être mis en place pour un avenir meilleur. En même temps, les besoins de financement ont sensiblement augmenté. Pour le FMI, la crise a généré des besoins de financements externes additionnels estimés à 425 milliards d’USD jusqu’à l’année 2025 pour l’Afrique subsaharienne.
Par ailleurs, l’argentier national a profité de cette occasion pour informer qu’en dépit de ce contexte difficile, le gouvernement de la RDC reste déterminé à honorer ses engagements conclus dans le cadre de l’agenda 2030 pour le développement durable, l’accord de Paris pour les changements climatiques et son ambition pour l’émergence du pays.
Selon le ministre Nicolas KAZADI, le gouvernement congolais a, en évidence, réussi à placer le pays dans une phase de changement depuis la transition démocratique de 2019.
« La RDC est entrain d’améliorer sa signature et sa compétitivité. Les relations avec les institutions financières internationales ont été rénovées et un programme économique triennal a ete conclu avec le FMI », a-t-il conclu.

Sasa studio

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