La ville de Mwene-Ditu, dans le Lomami, a abrité, pendant deux jours une formation d’importance capitale. L’ONG FMMDI (Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral) a réuni, les dimanche 17 et lundi 18 novembre, des autorités traditionnelles et des leaders communautaires pour les sensibiliser sur des sujets capitaux comme les violences basées sur le genre, les abus et exploitations sexuels, ainsi que le harcèlement sexuel.
L’objectif de ces deux jours était clair : donner à ces leaders les outils nécessaires pour agir efficacement contre ces pratiques inhumaines et promouvoir une société plus équitable.
Sur sa page officielle Facebook, la directrice générale de FMMDI, Nathalie Kambala Luse, a exprimé son engagement profond :
« Notre engagement ne s’arrête pas là : nous aspirons également à voir les familles divisées par les conflits se réunifier, pour un avenir marqué par la paix et la réconciliation ».
Et d’ajouter avec conviction :
« Ensemble, agissons pour une communauté plus juste et inclusive ».
Cette initiative, soutenue par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), va au-delà de la sensibilisation. Elle s’inscrit dans un plaidoyer visant à abolir les amendes injustes imposées aux femmes victimes de viol lors des conflits liés au phénomène Kamwina Nsapu.
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