RDC-FRANCE : Yves Crispin Nsiala est-ce une révélation d’une perle aux potions magiques pour le rayonnement du sport congolais ? [Tribune de Henry Ngindu]

Le domaine sportif congolais : est-ce fruit d’une fierté où simplement d’une honte ? Les fédérations sportives congolaises sont-elles à l’image d’un tableau noir mais en plein mouvement ?

Comme vous le savez certainement, depuis plusieurs années, les clubs congolais font piètre figure en compétition interclubs africaine face à leurs adversaires. Il en est de même pour plusieurs disciplines sportives. De mauvaises performances généralement imputées au gouvernement, principal bailleur du sport au pays.

Structures déficientes, ressources incertaines, contexte politique, le manque de volonté du gouvernement…, les clubs congolais en sont tous victimes. Du sport qui est le football en passant par le handball, le basketball ou encore le judo, rien ne va ! Et dans ces contre-performances, le gouvernement est pointé du doigt. Surtout au niveau du financement des fédérations et même de l’organisation des compétions.

 

Y a-t-il espoir que le secteur sportif congolais sorte de la boîte de pandore dans laquelle il loge il y a des décennies ?

Le fruit de ma réflexion me pousse à la recherche d’une lueur d’espoir sur les traces d’un jeune congolais détaché de sa nation et vivant dans une commune connue pour sa porcelaine décorée.

De son vrai nom Yves Crispin Nsiala, S-Kyv21, pour les intimes, est un agent sportif congolais vivant en France et précisément à Limoges depuis 1993. Le jeune prodige sportif congolais détient un parcours professionnel long comme le bras.

Détenteur d’une formation académique parsemée de prestiges, le jeune congolais traîne derrière lui des projets pour le développement intégral du sport en République démocratique du Congo.

À Limoges, la fierté congolaise est responsable du club boxing élite 87 dont les résultats sont simplement étonnants.

Nsiala est présent dans tous les forums qui s’intéressent au développement de la nouvelle innovation sportive lucrative et le business sport.

Crispin Nsiala, l’homme de la diaspora congolaise vivant en France, interagissant dans la plate forme de discussion AFRICA BUSINESS IN SPORT, tenue par lui même, dans la semaine du 62è anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, a révélé la portion magique pour le développement du sport congolais.

“Je connais les difficultés sportives de notre pays, mais il est possible de transformer ces difficultés en un Secteur économique à la fois Viable et qui rapporte aux Clubs et Sportifs, et qu’on peut le considérer dans le P.I.B de notre pays”, déclare t-il.

“La lumière de la jeunesse : source de la créativité”, relate Yves Crispin Nsiala

Immense bonheur, disons que le jeune congolais, émerge à l’étranger à l’exemple de Joseph en Égypte.

“Comment j’ai pu initier la création d’un club de boxe à l’étranger ? De façon simple par le biais des Rencontres et des Réussites que j’ai toujours obtenu dans le domaine du Sport notamment et de l’Entrepreneuriat depuis mes 17 ans où Adilson Neves un Grand Frère Franco-capverdien et mon propre Grand Frère Mvuemba Baudouin m’ont permis, à travers une boutique de vêtements Hip Hop qui a commercialisé des Marques reconnus (Southpole, Billal, Jordan,…) de pouvoir faire mes preuves et de gagner en confiance en ayant pu me constituer une clientèle diversifiée de Sportifs du CSP Limoges aux enfants de bonne famille localement avec qui je partage toujours des liens d’amitié très étroits”.

Yves Crispin Nsiala est-il connu du grand public ?

Sur les trois noms de congolais qui vivent en France et qui portent le fardeau de la fierté congolaise aussi haut , Yves Crispin Nsiala est l’être suprême , plaque tournante dans l’épicentre de la sainte trinité.

Illuminé par le Sport avec un Leadership Entrepreneurial et une grande Résilience, Yves Nsiala porte la définition de l’incarnation du Sport Business avec pour ambition de toujours traduire les pensées stratégiques pour en générer des Résultats (Sportifs ou Financiers).

Yves Crispin Nsiala: Quel parcours pour ce jeune duc congolais ?

Surprenant, mais oui, l’homme est autodidacte en tant qu’économiste du Sport, spécialité de la ville de Limoges à travers le CDES ( Centre de Droit et d’Économie du Sport) organisme mondialement réputé qu’on appelle aussi l’école des Managers d’où sort Hérita Ilunga et que Shabani Nonda vient d’intégrer il y a quelques mois. Mais la célébrité de cet organisme vient du fait d’avoir formé Zidane, Deschamps et Blanc parmi des Célèbres Sportifs formés par le CDES.

Être agent sportif de renommée internationale, le rêve de Crispin Nsiala prend corps avec des célébrités

“Les premières rencontres commencent avec Emile Kalekuzi premier boxeur congolais fruit d’un coaching de l’homme aux observations modestes. Par la suite Dax Kapia Mukadi en Afrique du Sud aussi et surtout Marcelat Sakobi qui m’a convaincu de l’accompagner dans son parcours sportif, celle qui fait la fierté de la boxe féminine congolaise”, précise t-il.

Puis s’en suivra la rencontre avec le Coach Kisolokele et les champions Junior Ilunga Makabu et Martin Ilunga Bakole et d’autres Boxeurs Congolais, Africains et de haut niveau mondial.

Le Saviez-vous ?

Au-delà de la passion, le charisme sérieux dans le travail d’Yves Crispin Nsiala lui donne une marche sur le perron du succès avec les grandes organisations.

“Toutesfois, mes traits de caractère qui sont la Sociabilité et la Curiosité m’ont également permis de travailler avec et dans des grosses organisations internationales ( FIFA, UEFA, BETCLIC PRO A, NBA, B.A.L, Jeux Olympiques et d’autres comme Handicap International ou Croix Rouge)”,

Quelle vision économiquement sportive pour la RDC ?

Yves Crispin Nsiala croit fermement que le sport est une activité économique avant tout et on retrouve souvent cette connivence entre la sphère politique et la sphère sportive partageant parfois les mêmes Enjeux (Médiatique, Économique, Structurel, de Développement Social).

Quelle portion magique pour l’avancement économique du secteur positif congolais ?

L’interrogation rencontre l’oiseau rare qu’il faut au secteur sportif congolais. Le thaumaturge sportif congolais postule une pensée plurielle dans le business sport.

“Pour relever les difficultés sportives au pays qui possède l’un des plus gros potentiel d’Afrique comme le Nigéria, pour moi c’est déjà être actif dans le milieu, car “hors de la lutte, il n’y a point de progrès” disait Frédéric Douglas,” souligne-t-il.

Pour la République Démocratique du Congo, Yves Crispin Nsiala, loin d’être le médecin stagiaire bourré de la panoplie des théories, propose une démarche simple.

“Les Problématiques comme les Solutions sont multiples et surtout Transversales. Tout part des Ministères et Fédérations car comme dans tous les pays francophones presque, il y a une Primauté de l’État, de l’Administration dans la Gestion et le Management du sport ce qui pose problème dans les prises de décisions et les actions qui sont en contradiction avec l’initiative privée du monde des Entrepreneurs”, indique-t-il avec assurance.

L’homme de Limoge sollicite l’implication du gouvernement congolais comme dans la bonne démocratie d’être la boussole dans la démarche de l’entrepreneuriat sportif au pays.

“L’état doit garantir cette séparation et Favoriser tout Développement des Entreprises du Secteur. Les solutions sont et doivent être personnalisées à chaque situation sportive qui est différente. Pour savoir le reste faut m’engager pour bénéficier de mon Expertise en la matière et donc contractuellement Travailler sur le sujet”, suggère-t-il comme solution.

Quelle responsabilité pour les économistes sportifs congolais ?

Comme le disait le prélat catholique Léonard Martin Bakole dans son livre intitulé Le chemin de la libération : “La prise de conscience de son état est la solution pour sa libération”.

Yves Crispin propose l’émergence des projets et l’initiation de la jeunesse sportive montante aux concepts nouveaux dans le domaine du sport.

“Je dirais que les Économistes du Sport que je suis ont une vraie Expertise à apporter dans le Sport Business dans sa globalité. J’ai d’ailleurs prévu de commencer à faire de la Formation Professionnelle dans le Sport Business et les Métiers du Sport. Parce que je suis surtout aussi un Gestionnaire de Patrimoine pour mes Sportifs”, a-t-il conclu.

 

Henry Ngindu, le sapiteur

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