Sommet SADC-EAC | Les forces étrangères sommées de quitter la RDC

Les chefs d’État de l’Afrique australe (SADC) et de l’Afrique de l’Est (EAC) ont tranché : les forces étrangères non invitées doivent quitter le territoire congolais. C’est l’une des grandes résolutions issues du sommet conjoint qui s’est tenu ce samedi 8 février à Dar-es-Salaam, en Tanzanie.

Dans leur communiqué final, les dirigeants de ces deux blocs régionaux ont réaffirmé leur engagement à défendre l’indépendance et la souveraineté de la République démocratique du Congo. Ils ont ordonné que des modalités précises soient mises en place pour organiser ce retrait, tout en réitérant leur solidarité avec Kinshasa face aux multiples crises sécuritaires qui secouent l’Est du pays.

Cette réunion de haut niveau fait suite au sommet extraordinaire de la SADC du 31 janvier 2025 à Harare, où la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC a été jugée préoccupante et évolutive. L’objectif du sommet conjoint était donc de coordonner une réponse régionale face aux menaces pesant sur la stabilité du pays.

Si le communiqué ne cite pas directement le Rwanda, plusieurs rapports des Nations unies ont déjà pointé du doigt la présence active de l’armée rwandaise aux côtés du M23 dans le Nord-Kivu. Une situation qui alimente depuis des décennies les tensions entre Kinshasa et Kigali. La RDC accuse son voisin de vouloir s’approprier ses ressources naturelles, ce que le Rwanda dément catégoriquement.

Autre décision importante : la SADC et l’EAC ont convenu d’organiser des consultations similaires au moins une fois par an, et autant que nécessaire, pour suivre l’évolution de la situation sécuritaire et coordonner leurs actions.

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