
La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC a failli totalement profiter aux forces militaires Rwandaises qui étaient entrées hier lundi 27 janvier, dans la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Face à la résistance et la puissance armées des FARDC et des Wazalendo, les rebelles ont péri et d’autres ont capitulé vers le Rwanda.
Face à cette situation, Martin Fayulu, opposant, a pris la parole à travers un communiqué de presse pour exprimer son soutien aux populations affectées et aux forces armées engagées sur le terrain.
Dans ce message, Fayulu dénonce avec fermeté « l’agression rwandaise » et appelle à la mise en place d’un couloir humanitaire pour secourir les populations de Goma, privées d’eau, de nourriture et de soins médicaux. Il exhorte également la communauté internationale, notamment l’ONU, l’Union Africaine et la SADC, à sanctionner le Rwanda pour ce qu’il qualifie de violation de l’intégrité territoriale de la RDC.
Mais au-delà de cette condamnation, l’opposant n’a pas manqué de pointer du doigt le président Félix Tshisekedi, qu’il accuse d’être un obstacle à la résolution de cette crise. Selon lui, si le chef de l’État ne change pas de posture, il devra « démissionner » pour avoir failli à sa mission de protection du territoire national.
Pour marquer cette indignation, Fayulu appelle les Congolais à descendre dans la rue le samedi 1er février pour une « marche de colère » contre l’ingérence rwandaise et en soutien aux militaires congolais.
ANGE ALOKI