
Le Ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza Lunda, a signé mercredi un arrêté instituant la Commission nationale pour l’élaboration des normes de construction des infrastructures.
Cette structure aura pour mission d’harmoniser les standards de construction sur l’ensemble du territoire, dans un secteur marqué par le désordre, l’improvisation et la prolifération d’ouvrages défectueux.



Selon Georges Koshi, secrétaire général à la Reconstruction, cette décision marque un « tournant décisif » dans la régulation du bâtiment et des travaux publics.
« Un pays sans norme, c’est un pays qui construit en désordre », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité de garantir la sécurité et la durabilité des ouvrages.
La nouvelle commission devra élaborer un cadre technique applicable à tous les types d’infrastructures : bâtiments publics et privés, routes, ponts, et même habitations individuelles. L’objectif, selon M. Koshi, est clair :
« Fini les bâtiments qui s’écroulent, fini les routes construites à l’emporte-pièce. Nous mettons fin à l’usage de matériaux non conformes et aux constructions sans standard. »
Composée de représentants du secteur public et privé, la commission rassemblera des enseignants d’université, des experts de la FEC, ainsi que des bureaux d’études et des services techniques du ministère — parmi lesquels la Cellule Infrastructures, le FONER, l’ACGT, l’OVD et le BAU.



Cette approche collaborative doit aboutir à un « document imposable à tous », fixant les critères de conception et d’exécution des ouvrages d’État.
L’arrêté, qui entre en vigueur dès sa signature, concrétise la volonté du ministre John Banza Lunda de mettre fin à l’anarchie dans la construction et d’aligner la RDC sur les standards internationaux en matière d’infrastructures.
ESPÉRANT DANIEL KAMBULU