
Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris la parole, mardi 4 novembre, au Centre national des congrès du Qatar, lors de l’ouverture du deuxième Sommet mondial pour le développement social.
Organisée sous l’égide de l’Assemblée générale des Nations unies, la rencontre, qui se tient trente ans après la première édition de Copenhague, ambitionne de relancer la lutte mondiale contre la pauvreté et de promouvoir une inclusion sociale durable.



Dans son allocution, le chef de l’État congolais a insisté sur une idée centrale : le développement social ne vaut que s’il place la dignité humaine au cœur de l’action publique. Pour Félix Tshisekedi, la République démocratique du Congo (RDC) a engagé un virage déterminant vers un modèle de croissance plus juste et solidaire.
« Dès le début de mon mandat, j’ai engagé le pays dans une transformation profonde de notre modèle de développement : rompre avec une vision purement extractive et centralisée, pour bâtir une économie tournée vers l’humain », a-t-il déclaré.
Le Président de la République a également rappelé les grandes réformes sociales entreprises depuis 2020, notamment la gratuité de l’enseignement primaire et la mise en place progressive de la Couverture Santé Universelle.
« Depuis 2023, les soins sont gratuits pour les femmes enceintes, les mères et les nouveau-nés. Donner la vie ne doit plus être un risque financier », a-t-il souligné, qualifiant cette mesure « d’avancée historique » vers une société plus équitable.


Sur le plan éducatif, le Président Tshisekedi a mis en avant la scolarisation de plus de cinq millions d’enfants grâce à la gratuité de l’enseignement de base, ainsi que le lancement d’un programme national d’alimentation scolaire.
« Aucun enfant ne doit abandonner l’école parce qu’il a faim », a-t-il insisté.
Concluant son intervention, le président de la RDC a réaffirmé son engagement pour une justice sociale réelle et partagée :
« La RDC croit en un avenir où la justice sociale cessera d’être une promesse pour devenir un droit effectif. Elle y travaille chaque jour, malgré les épreuves. »

Le sommet de Doha, réunissant chefs d’État, experts et institutions internationales, entend renforcer la coopération mondiale autour de la lutte contre la pauvreté, de la promotion du travail décent et de l’égalité des chances, autant de priorités que Tshisekedi a voulu inscrire au cœur de sa politique nationale.
LUKEKA KALUME