
Douze députés nationaux de la majorité parlementaire ont déposé leurs candidatures pour succéder à Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale. Leurs dossiers, remis au secrétariat permanent de l’Union sacrée de la nation (USN), ont été transmis au président Félix Tshisekedi, qui devra désigner le candidat unique de la plateforme majoritaire.
Selon un communiqué signé par André Mbata, secrétaire permanent de l’USN, cette étape marque « la vitalité démocratique » de la coalition présidentielle. Il y souligne que « les candidats ont démontré que l’Union sacrée est une plateforme politique démocratique et bien structurée, contrairement à l’ancienne plateforme dirigeante de triste mémoire ».
Les douze postulants ont tous signé un acte d’engagement et de loyauté, les obligeant à accepter le choix final du chef de l’État. Parmi eux figurent Aimé Boji Sangara (UNC), Dunia Mangu Mangu Doudou (UDPS/Tshisekedi), Jean-Marie Kalumba Yuma (AAAP) ou encore Christophe Mboso N’Kodia Pwanga (CRD/AACRD), ancien président de l’Assemblée nationale.


Cette course intervient dans un contexte institutionnel marqué par deux démissions au Bureau de la Chambre basse. Vital Kamerhe, président de l’Assemblée nationale, et Dominique Munongo, rapporteure adjointe, ont quitté leurs fonctions à la suite des pétitions déposées contre eux. Le président intérimaire, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, a lancé le processus de remplacement, dont le choix du futur président constitue désormais l’enjeu central.
Le chef de l’État, en sa qualité de « Haute Autorité politique » de l’Union sacrée, devra arbitrer entre ces douze candidatures pour proposer un nom susceptible de rallier l’ensemble de la majorité. Un choix qui aura valeur de test sur la cohésion interne du camp présidentiel à quelques mois des grands chantiers parlementaires de la législature.
LUKEKA KALUME