La récente décision du Vatican d’approuver la bénédiction des couples homosexuels a provoqué un vif désarroi au sein de l’Église catholique congolaise, accentuée par la position ferme exprimée par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) lors de sa réunion samedi.
La Cenco a souligné que « le mariage existe exclusivement entre un homme et une femme », rejetant ainsi la bénédiction des couples homosexuels les qualifiant « d’unions déviationnistes ». Cette déclaration vise à prévenir toute confusion parmi les Catholiques congolais après la recommandation du Vatican en faveur des unions de même sexe.
Cette position de la Cenco s’explique en partie par le contexte culturel et légal en République démocratique du Congo. Les mœurs et traditions congolaises, en accord avec la loi nationale, reconnaissent uniquement les relations entre un homme et une femme. Cette divergence soulève également des questions sur la décision du Vatican, étant donné que la Bible condamne l’homosexualité en tant que péché grave.
Le conflit doctrinal entre la Cenco et le Vatican expose les tensions entre les principes traditionnels de l’Église et les évolutions plus progressistes adoptées par la hiérarchie du Saint-Siège.
Alors que les discussions se poursuivent, la cohésion au sein de l’Église catholique dans le monde semble être mise à l’épreuve, laissant présager des défis à venir dans le domaine de la foi et de la doctrine.
Ange Aloki