Dans le quartier de Mugunga, à Goma (Nord-Kivu) dans la partie est de la République démocratique du Congo (RDC), deux victimes de la bombe larguée par le M23 ont reçu vendredi la visite du gouverneur de la province du Nord-Kivu, a annoncé l’armée dans un message officiel.
Le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole de l’armée au Nord-Kivu, a déclaré que « Les deux personnes blessées viennent d’avoir la visite du Gouverneur militaire de province, le général major Cirimwami Nkuba Peter qui les a assistées ».
Selon le porte-parole de l’armée, la pression exercée par les forces armées nationales, visant à neutraliser les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda sur les collines de Mure-Mure et de Karuba, a contraint ces ennemis à larguer l’engin explosif sur Mugunga à Goma.
« Les forces armées de la République démocratique du Congo continuent à faire reculer l’ennemi », a souligné le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, tout en appelant la population à garder son calme. Il a assuré que l’armée travaille sans relâche pour repousser l’ennemi.
Cette attaque fait suite à une série d’incidents survenus dans la région. Le 25 janvier, des bombes larguées à « l’aveuglette » par l’armée rwandaise et les terroristes du M23 ont causé la mort de 19 civils congolais et ont blessé 27 autres à Mweso, dans la même province du Nord-Kivu, selon un communiqué des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike a dénoncé ces attaques comme une « violation grave du droit international humanitaire », soulignant que les terroristes du M23/RDF avaient également lancé plusieurs attaques infructueuses sur les positions des FARDC à Kanyangowe, Mweso, Mudugudugu et Mushebere dans le territoire de Masisi.
Placide Lukeka