La Mission des Nations Unies pour la Stabilisation du Congo a, à travers la Responsable de la section Genre basée à Kinshasa, capitale de la RDC félicité les avancées significatives au profit de la promotion et protection de la femme congolaise.
C’est dans un panel de discussions organisé ce Vendredi 15 mars 2024 dans la salle Alpha au quartier général de la Monusco / Kinshasa, à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes sur les investissements et les perspectives par les structures féminines de la RDC que la Responsable de la section Genre, ayant lu l’allocution du Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, a tenu à rappeler l’impérieuse nécessité de voir tous les acteurs confondus, s’impliquer dans la lutte.
Et ce, en vue de mettre fin au cycle des violences infernales à l’égard des femmes et des jeunes filles.
Pour l’année 2022 seulement, plus de 38.000 femmes ont été victimes des violences sexuelles et celles basées sur le genre pour la seule province du Nord-Kivu en République Démocratique du Congo, a-t-elle fait remarquer.
Poursuivant que ce combat vise à s’investir en faveur des femmes : aux fins d’accélérer le rythme;
Chose qui nécessite une synergie d’efforts et la mobilisation des fonds nécessaires pour bien mener la lutte contre les violences à l’égard de la femme et jeune fille.
À l’en croire, en ce qui concerne à la situation de la RDC, elle reste préocupante à l’Est du pays où les femmes sont régulièrement victimes des violences sexuelles et celles basées sur le genre.
” Nous saluons tout de même les avancées très significatives initiées en faveur de la promotion et protection des femmes et filles; telle la première Conférence organisée en Novembre 2021 à Kinshasa en faveur de la Masculinite positive sous la houlette du champion de la Masculinité positive, le Président de la République” a indiqué la chef de la section Genre de la Mission Onusienne au Congo-Kinshasa.
La femme joue un rôle important dans la promotion de la paix, la lutte contre les inégalités et les stéréotypes qui réduisent les efforts de sa lutte, note-t-elle dans son adresse lors de cette solennité.
Précisant que tous les engagements doivent être pris par tous les partenaires en vue de maximiser les chances de la femme dans les instances de prise des décisions.
Présent à ces assises, le professeur Juvénal LUNGANGE, Conseiller de la ministre du genre, famille et enfant a ouvert les travaux au nom de la ministre de tutelle en mission.
À cet effet, deux panels sont entrés en jeu pour échanger avec l’assistance qui était composée des femmes de la société civile, femmes dirigeantes, les ONGs travaillant dans la promotion des droits de femmes, la section genre de la Monusco, ONU Femme, les organisations féminines locales et nationales, le secrétariat technique national de la Résolution 2250.
Des discussions qui étaient axées sur les stratégies à adopter pour accroître les ressources nécessaires en faveur des femmes et filles dans la paix, dans un Congo paritaire.
Le premier panel a réuni les dames et monsieur Sylvie Adou Gououa, Caroline Pindi, Dorcas Bwalelo, Didier Lepiar et Cécile Tshibanda Lepira afin de présenter les voies et moyens pour s’investir dans la promotion de l’égalité de genre et l’agenda femmes, paix et sécurité par la mise en oeuvre et l’évaluation du plan d’action national 2è génération; l’évaluation globale de la résolution 1325 sur les femmes,la paix et la sécurité ; l’État des lieux de la parité dans les institutions étatiques et au sein des Nations Unies y compris la Monusco.
Non seulement cela mais aussi les investissements publics et privés, l’autonomisation économique des femmes ; les obstacles aux investissements en faveur des femmes mais aussi investir dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Après des échanges houleux, le 2è panel composé de Rosalie BIUMA de la Fédération des paysans producteurs agricoles de Kinshasa; Rose Mbala Directrice exécutive de l’UCOFEM et Gina Matalatala du BCNUDH; est revenu sur les efforts de la société civile dans l’investissement en faveur des femmes : avancées, defis et perspectives ; les investissements dans la femme des médias : avancées, defis et perspectives ainsi que les droits de l’homme et la sécurité de la femme.
Espérant Daniel KAMBULU