
La journée de l’enfant africain (JEA) commémorée le 16 juin de chaque année est célébrée en retard ce vendredi 25 juillet 2025 au Kasaï-central. C’est le ministère provincial du Genre, Famille et Enfants en partenariat avec l’UNICEF qui a officiellement lancé les activités commémoratives de la Journée de l’enfant africain.
Le thème retenu cette année est : Planification et budgétisation des droits de l’enfant. Un appel à renforcer l’engagement de l’État en faveur des enfants, à travers une budgétisation sensible à leurs droits.



La cérémonie s’est tenue à l’esplanade du complexe scolaire La Reconnaissance, en présence des autorités éducatives, des partenaires, et de enfants reporters.
Pour une brève historique , la journée de l’enfant africain rend hommage aux enfants de Soweto, en Afrique du Sud. Ces enfants étaient tués en 1976 lors d’une marche pour leurs droits, sous le régime de l’apartheid. Elle est l’occasion pour les enfants africains de réfléchir sur leur histoire et de faire entendre leur voix.


Dans son mot de bienvenue, Mme Chantal Ndaye cheffe de division du Genre, a souligné le sens patriotique de cette commémoration
« Donner sa vie pour le bien-être des autres est un acte de patriotisme que nous ne devons jamais oublier. Aujourd’hui, les enfants du Kasaï-Central lèvent leur voix pour réclamer le respect de leurs droits dans les budgets votés par nos institutions », a-t-elle déclaré.
Le lancement a été officiellement fait par la représentante de la ministre provinciale du genre famille et enfants, Mme Bertine Mputu, qui a salué les efforts du président Félix Tshisekedi pour la paix, la gratuité de l’enseignement de base et l’interdiction de l’enrôlement des enfants dans les groupes armés. Elle a également remercié l’UNICEF pour son accompagnement constant.


Au cours de l’activité, les enfants reporters ont présenté des poèmes et une scénette sous forme de plénière sur le thème de la budgétisation des droits de l’enfant. Une vingtaine d’enfants a reçu chacun des fournitures scolaires constituée d’un sacs, une douzaine de cahiers et d’une boîte de stylos.
Anastasie Mimbolo