Kasaï Central | Reçu par le Président de l’Assemblée provinciale, le Conseil provincial de la femme a présenté plusieurs doléances sur la situation de la femme

Ce jeudi 6 juin, une forte délégation du conseil provincial de la femme a été reçue en audience par le président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï Central. Conduite par Chantal Ndaye Mulumba, cheffe de division provinciale du genre, famille et enfant, et Nathalie Kambala Luse, directrice-pays de l’ONG Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI), cette délégation a présenté la situation générale des femmes dans la province.

Chantal Ndaye Mulumba, au sortir de la rencontre, a détaillé le but de leur visite : “Oui, on était chez l’honorable président avec le conseil provincial de la femme pour soumettre nos doléances, d’abord présenter les civilités et nos remerciements comme premier organe de la province. Depuis qu’il est à la tête de cette institution, le conseil n’était pas venu présenter les félicitations. Alors nous sommes venus le voir en première position pour lui présenter nos sincères félicitations et soumettre quelques doléances de ma main.”

 

Parmi les doléances, un problème crucial a été évoqué : “Nous avons d’abord le problème de notre maison spoliée que toute la province connaît, que le bureau de l’État était vendu et détruit, et tous les biens ont été emportés. On ne sait pas là où ça se trouve. C’est ainsi que nous sommes allés voir le Président de l’Assemblée pour lui soumettre tous ces problèmes pour qu’il puisse nous remettre ou faire un plaidoyer pour nous remettre dans nos droits. Il était très d’accord et il était content, comme nous sommes venus le voir. Alors il nous a promis qu’il va vraiment s’atteler à ça. Il va faire de tout son mieux pour trouver solution à tout ce que nous avons demandé ou posé comme problème.”

Un autre point majeur abordé concernait la représentativité des femmes dans les postes de décision : “En troisième lieu, c’est la représentativité des femmes dans les postes de prise de décision. Ici nous avons constaté qu’au bureau de l’Assemblée il n’y a aucune femme dans le bureau. Même dans les commissions il n’y a pas de femme. Mais qu’ils fassent tout comme le gouvernement provincial va sortir d’un moment à l’autre. Ils s’impliquent pour que les femmes soient aussi représentées dans les postes de nominations, parce que ce ne sont plus des votes, ce sont des postes de nominations. Nous lui avons demandé qu’il puisse s’impliquer corps et âme pour que les femmes soient représentées dans le gouvernement.”

 

Ange ALOKI

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