Kasaï Central : Début de la formation des formateurs sur les pratiques néfastes en santé sexuelle et reproductive

L’ONG “Femmes main dans la main pour le développement intégral” (FMMDI), en partenariat avec “ONU-Femmes”, a lancé, ce dimanche 06 mars, la formation des formateurs sur les questions et les pratiques néfastes en santé sexuelle et reproductive.

Cette formation, qui va durer trois jours, rentre dans le cadre du projet santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale infantile et adolescente (SSRMNEA) mis en œuvre dans trois provinces de l’espace Grand Kasaï, à savoir le Kasaï Central, Kasaï et Sankuru.

A en croire ONU-Femmes, ce projet, dont l’impact est d’améliorer la santé sexuelle et les droits reproductifs de la population, poursuit trois objectifs à savoir : l’amélioration de la qualité d’utilisation des services curatifs de santé sexuelle et reproductive ; améliorations de la qualité des services préventifs de santé sexuelle et reproductive dans les zones ciblées ainsi que l’amélioration de l’accès équitable des femmes, des filles, des hommes et des garçons aux services SSRMNEA à travers l’implication des organisations de la société civile, des organisations des femmes et de défense des droits des femmes.

François Kapinga, médecin superviseur de la zone de santé de Tshikaji et un des participants, a salué la tenue de cette formation qui vient en réponse aux multiples difficultés qu’éprouve le personnel sanitaire de la zone de santé de Tshikaji sur terrain en matière de prise en charge.

Il a par ailleurs apprécié l’approche de ce projet qui vise à impliquer la communauté notamment les chefs coutumiers, les leaders religieux, les mouvements des femmes ainsi que la jeunesse dans l’amélioration des services en santé sexuelle et reproductive.

« La santé de reproduction ne vise pas seulement le personnel soignant. Elle vise les géniteurs actuels, les anciens géniteurs et les futurs géniteurs. Par là, on voit la jeunesse qui doit aussi être impliqué dans l’affaire », déclare le médecin superviseur de la zone de santé de Tshikaji.

Kabamba Kanyuka, un des chefs coutumiers qui prennent part à ces assises, pense capitaliser cette formation qui va leur permettre de jouer pleinement leur rôle des acteurs de sensibilisation dans la promotion des droits de la femme et de la jeune fille et dans la lutte contre le mariage précoce.

La députée provinciale, Mme Béatrice Kapinga, a, de son côté, promis d’accompagner les structures de défense des droits des femmes en sa qualité de parlementaire dans l’élaboration de projets des édits visant l’abolition des pratiques néfastes en matière de santé sexuelle et reproductive.

Sasa studio / DM

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