L’ONG Femme main dans la main pour le développement intégral (FMMDI) a lancé ce mercredi 12 juillet, la troisième phase du programme de mentorat des filles dans les villes de Kananga et de Tshimbulu au Kasaï Central.
C’était à l’issue d’une formation de deux jours organisée en faveur d’une centaine des filles sélectionnées dans les structures et associations des jeunes, des institutions d’enseignement, des confessions religieuses, etc.
Ce projet de mentorat rentre dans le programme justice autonomisation et dignité des femmes et jeunes filles (JAD) exécuté conjointement par trois agences du système de Nations-Unies notamment l’UNFPA dans son volet « prévention et prise en charge médicale et psychologique », le BCNUDH dans « la prise en charge juridique » ainsi que le PNUD dans « la réinsertion socioéconomique ».
Dans le cadre de ce projet, l’ONG FMMDI a procédé à la remise des fournitures de bureau aux organisations locales impliquées dans la lutte contre les violences sexuelles et celles basées sur le genre.
Quatre structures, dont trois, de la ville de Kananga et une, de la ville de Tshimbulu ont été équipées avec les ordinateurs, les imprimantes, les tables, armoires et d’autres fournitures de bureau en vue d’améliorer leur travail.
« C’est dans le cadre du volet prévention des violences et basées sur le genre avec l’UNFPA. Nous voulons par ce projet renforcer les capacités de structures des femmes engagées dans la lutte contre les VBG mais aussi renforcer les capacités des jeunes filles qui seront à la longue leaders pour être actrice de changement ainsi que du développement>>, à déclaré Nathalie Kambala Directrice Pays de l »Ong FMMDI .
Irène Mbombo de l’ONG Carrefour pour le développement du Grand Kasaï a, au nom des bénéficiaires qualifié le programme JAD de salutaire pour les filles et les femmes du Kasaï-Central avant de rassurer l’engagement des structures bénéficiaires à poursuivre dans la lutte même après ce programme.
« Cet appui sera bien utilisé et au profit des objectifs pour lesquels vous nous avez donné et cela va nous permettre d’améliorer le travail. Nous sommes très engagés à produire même plus que le résultat attendu parce que la lutte contre les VBG doit être une lutte continue jusqu’à ce que la femme accède à ses droits », a déclaré Irène Mbombo.
L’une des filles mentorés a salué ce projet qui leur permettra d’acquérir des connaissances susceptibles de les mettre à l’abri des violences sexuelles et celles basées sur le genre et de devenir des femmes leaders et actrices du développement.
« Je vous remercie pour avoir avoir pensé à nous car à travers la formation suivie nous avons appris beaucoup de choses et je pense qu’avec ce programme de mentorat on renforcera davantage nos connaissances. La meilleure façon de vous remercier ce n’est pas avec avec les mots mais c’est de devenir des femmes leaders comme vous », a-t-elle fait savoir.
Ce programme de mentorat, qui va se réaliser durant cinq mois concerne 120 filles dont 100 de la ville de Kananga et 20 de Tshimbulu. Il vise à préparer la relève par le partage des connaissances sur le leadership féminin et la réintégration sociale et professionnelle.
L’objectif de ce programme est de contribuer à la lutte contre les violences basées sur le genre, développer le leadership des mentorés et les aider à s’autonomiser. Plus de 200 filles ont bénéficié du coaching lors de la première et deuxième phase à Kananga et Dibaya.