Les forces sociales de la province du Kasaï-Central ont manifesté ce samedi 19 novembre à Kananga contre l’agression rwandaise et le silence de la communauté internationale.
Parties du Rond-point Notre dame, ces forces sociales constituées des mouvements citoyens Lucha, Filimbi LYREC, de la Nouvelle Société Civile Congolaise et des partis politiques, dénoncent la complicité de la communauté internationale devant la guerre imposée par le Rwanda à la RDC.
Dans leur mémorandum adressé à Antonio Guteres, Secrétaire Général de l’ONU, les forces sociales contre l’agression de la RDC appellent toutes les couches de la population à la mobilisation citoyenne en vue de sauvegarder l’intégrité territoriale, l’unité et la cohésion nationale.
“Face à cette énième agression et vu l’ampleur que prend cette nouvelle guerre, devant nos responsabilités, l’heure n’est plus aux longs discours ni aux réunions de salon mais à la mobilisation citoyenne en vue de sauvegarder l’intégrité territoriale”, font-ils savoir dans leur mémorandum.
Les manifestants s’insurgent contre la violation du territoire congolais par les troupes rwandaises ainsi que leur complice de l’Ouganda, cela en violation du principe sacro-saint de la souveraineté de l’Etat.
“Mettons en garde la communauté internationale qui joue le jeu de l’ennemi en nous empêchant de nous procurer les armes et munitions pour faire face à cette guerre injuste nous imposée sur notre propre terre”, disent-ils.
Saluant l’engagement du gouvernement à rétablir la paix et la sécurité, ces forces sociales ont, par ailleurs, donné un ultimatum de 72 heures à la communauté internationale notamment la MONUSCO et l’Union Européenne pour laisser passer librement les effets militaires congolais faute de quoi, ils exigeront leur expulsion du territoire congolais.