Le ministre provincial de l’éducation Marie Jeanne Tudimuene a lancé ce lundi 25 juillet, les épreuves hors session de l’examen national de fin d’études professionnelles (ENFEP) édition 2022 dans la province du Kasaï-Central.
La cérémonie officielle s’est déroulée en présence des agents et cadres de ce sous-secteur de l’éducation à l’Institut Technique Professionnel et Industriel de Katoka.
La province du Kasaï-Central aligne à cette deuxième édition 2.184 candidats dont 896 femmes soit un accroissement de 100,3% de participation comparativement à la première édition qui avait enregistré 1.090 candidats dont 525 femmes.
Le Directeur provincial de la professionnelle art et métiers s’est dit satisfait pour cet accroissement avant de louer les efforts de ses collaborateurs dans la sensibilisation de la population pour la cristallisation de ce ministère au Kasaï Central.
Paul Kasonga Shiyayiku a précisé que ces épreuves, qui prendront trois jours, gravitent spécifiquement autour de la rédaction, la défense d’un projet à l’oral ainsi que la pratique professionnelle qui consistera à évaluer les compétences acquises durant la formation.
Il a en outre rappelé le souci du Chef de l’État dans la création de ce ministère en vue de renforcer la formation professionnelle dans le but de réduire sensiblement le taux élevé des jeunes au chômage par la formation des ouvriers qualifiés dans les différents domaines.
“Autrement dit, c’est renforcer la formation professionnelle en abandonnant certaines filières qui offrent des beaux diplômes mais ne conduisant à aucun débouché ou emploi. C’est une façon de renverser la tendance actuelle selon laquelle il faut toujours décrocher un diplôme d’État et accéder aux études universitaires, a fait savoir le Proved Kasonga Shiyayiku.
Le délégué du ministère national de la formation professionnelle Landry Mirindi a soutenu que ce ministère s’inscrit dans la revalorisation des compétences tournées vers la création de la main d’oeuvre qualifiée au sein du pays d’où sortiront des emplois et des entrepreneurs.
Marie Jeanne Tudimuene, ministre provincial de l’éducation a reconnu l’importance de ce ministère dont l’objectif primordial s’ancre dans la création d’une classe moyenne constituée des hommes de métier pour résorber le chômage.
“La formation professionnelle et métiers est une des urgences majeures du programme d’un gouvernement qui veut se donner des moyens de sa politique de développement. La RDC, notre pays cherche à assurer l’avenir de la jeunesse en lui apprenant un métier afin de l’aider à intégrer facilement le monde de travail et se prendre en charge car la tendance jusqu’ici était de former de demandeurs d’emploi et des candidats voulant gonfler l’effectif des fonctionnaires de l’État”, a déclaré Marie Jeanne Tudimuene.
Il sied de noter que les candidats qui participent à ces épreuves sont constitués principalement des autodidactes, des professionnels de métier dépourvus de titre, des candidats issus des centres professionnels non agréés et des candidats désirant convertir leur qualification.