Dans la province du Kasaï, en général, et plus particulièrement dans la ville de Tshikapa, la situation alimentaire devient de plus en plus préoccupante depuis une semaine. Un bol de maïs, communément appelé “ekolo ya masangu”, qui se vendait à 5000 Fc se négocie maintenant à 10.000 Fc, alors qu’un bassin de manioc qui s’acquerait à 12.000 Fc est passé à 20.000 Fc et une mesurette d’huile de palme qui s’obtenait à 300 Fc est passée 500 Fc.
Interrogé à ce sujet, les mamans marchandes de différents marchés de la ville de Tshikapa ont justifié cette inflation par la rareté des produits alimentaires dans les coins où elles s’approvisionnent.
Il sied de signaler que la dernière fois, certains habitants de la ville de Tshikapa avaient dénoncé l’exportation des milliers de tonnes de maïs à travers de gros véhicules, notamment les remorques et autres véhicules connus sous le nom des taf-taf vers Kinshasa.
“La fois passée, nous avons dénoncé l’exportation du maïs vers Kinshasa. Les autorités avaient fait la sourde oreille. Voici les conséquences. C’est maintenant la crise alimentaire”, s’est exclamé l’une des mamans marchandes à Sasastudio.net.
Rappelons que le gouverneur de province, Dieudonné Pieme Toutkot avait, avant son accession au pouvoir, promis, “aux fils et filles du Kasaï, la baisse du prix d’un ekolo de maïs jusqu’à 500 Fc”. Mais depuis que la province est sous sa gestion, il y a trois ans, le prix d’un ekolo de maïs n’a jamais baissé en dessous de 4000fc.
Emmanuel Tshingambu
Bonjour c’est William mazono à ilebo je suis d’accord avec vous pour vos informations