Soucieux de faire partie des bâtisseurs de la République à travers le service national, un groupe de plusieurs centaines des volontaires ont rejoint lundi 29 Avril de leur plein gré les rangs de cette institution paramilitaire.
En tout, c’est une nouvelle expérience pour le Service National dirigé de mains de maître par le Général Jean-Pierre Kasongo Kabwik.
Il n’est pas question ici de délinquants, mais plutôt des jeunes volontaires qui ont par eux-mêmes pris l’initiative de contribuer au développement de la nation congolaise en devenant Bâtisseurs.
Un mouvement qui s’observe après Kinshasa, Kolwezi et Lubumbashi où les volontaires ont rejoint le service national.
C’est le tour du Kasaï oriental où 600 jeunes ont décidé de rejoindre de manière volontaire le Service National.
Pour leur part, ces volontaires ont été confiés, par les autorités locales au General-major Jean-Pierre Kasongo Kabwik, commandant en chef de ce service paramilitaire, qui les a directement acheminés à Kaniama Kasese pour une formation paramilitaire bien de procéder à l’apprentissage des métiers.
Les 600 jeunes volontaires qui viennent des coins et recoins de la province du Kasaï Oriental désirent aussi, à l’instar de leurs prédécesseurs devenir des vrais bâtisseurs de la nation.
Face à la presse, Général Kasongo Kabwik dit avoir voulu faire la première expérience des recrues qui se rendront à Kanyama Kasese.
Et de poursuivre que : « Il y a de cela 4 ans que plusieurs bâtisseurs qui vont à Kanyama Kasese transitent par Mbujimayi. Mbujimayi n’a jamais offert un seul bâtisseur pour Kanyama Kasese. Les jeunes de la province du Kasaï ont voulu contribuer à la reconstruction de ce pays », a expliqué le commandant en chef du SN.
Déjà je voudrais vous dire, ajoute-t-il, chaque garçon ou fille qui est à Kanyama Kasese pour une formation commence d’abord par la formation paramilitaire.
« Nous prenons entre 4 et 6 mois. L’objectif est de les inculquer des bonnes manières notamment la discipline », a déclaré le Général Major Jean-Pierre Kasongo.
Il sied de noter que ces recrus ont décidé d’arrêter avec des longues études mais pour apprendre un métier, gage d’un travail assuré.
D’après le Patron du SN, il ne se posera jamais un problème de cohabitation avec les délinquants qui subissent une transformation dans le centre de formation de Kaniama Kasese.
Ange Aloki