Dans les communes de Lemba, de Kimbanseke et de Masina, les autorités s’activent pour faire face à la montée de l’insécurité causée par les « Kuluna ». Ces bandits urbains continuent de semer la terreur à Kinshasa, et dans chaque commune, des mesures sont prises pour restaurer l’ordre.
À Lemba, après plusieurs incidents, notamment des cambriolages et des meurtres, le bourgmestre Jean Serge Poba a annoncé l’intensification des patrouilles de police. Objectif : mettre fin aux activités criminelles des Kuluna.
« Mon souhait le plus ardent est de voir mes administrés vivre en paix partout où ils sont. Nous avons voulu arrêter ces mesures pour éradiquer l’insécurité qui sévit ces derniers temps dans différents coins de notre commune, tel que l’assassinat de quelques cambistes, cambriolage des biens, ainsi que tant d’autres incidents », a-t-il expliqué.
Le commandant de la police locale, Omer Mudiandambu, a aussi plaidé pour plus de policiers afin d’assurer une meilleure couverture sécuritaire.
Du côté de Kimbanseke, le bourgmestre Jeancy Nganga a également adopté des nouvelles dispositions pour stopper le phénomène Kuluna. Patrouilles renforcées et sensibilisation des jeunes délinquants sont au programme.
« Notre souci est de voir notre population vivre dans la paix », a affirmé le bourgmestre.
Enfin, à Masina, dans le quartier Kasaï, le problème est similaire. Le chef adjoint de l’entité, Théophile Mulwayi, demande la multiplication des postes de police. Depuis quelques jours, le banditisme a repris de l’ampleur dans le quartier.
« Nous faisons le rapport tous les jours, mais jusque-là, la solution n’est pas encore trouvée puisque les responsables de la police parlent de l’insuffisance des effectifs au sein de la police et attendent le recrutement », a-t-il déploré.
Partout, les communes de Kinshasa se mobilisent, mais l’insuffisance des effectifs de police reste un obstacle majeur.
Placide LUKEKA