La journaliste Grâce Ngyke a présenté ce mardi 5 novembre, au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, son ouvrage intitulé “Franck NGYKE KANGUNDU : le Destin tragique d’un chevalier de la liberté”, un hommage bouleversant à son père, assassiné pour son engagement en faveur de la liberté d’expression.
Ce livre de 184 pages est une véritable plongée dans la douleur et la lutte pour la justice, et il s’articule autour de trois dimensions marquantes. D’abord, Grâce Ngyke partage sa souffrance personnelle et collective. En relatant la perte de son père, elle évoque la douleur d’une famille, mais aussi celle de tous ceux qui croient en la liberté de la presse et en la justice.
La deuxième partie prend la forme d’une lettre ouverte au gouvernement congolais, appelant à des actions concrètes pour protéger les journalistes et lutter contre l’impunité des crimes commis contre eux. Grâce Ngyke ne mâche pas ses mots : elle dénonce l’inaction persistante des autorités face à ces meurtres qui, au-delà de la douleur, représentent une attaque contre la liberté d’expression et d’information.
Enfin, l’autrice termine avec un plaidoyer en faveur de la mémoire collective des journalistes disparus. À travers cet hommage à son père, elle lance un appel pour que l’État congolais organise des commémorations en l’honneur de ces héros de la vérité. Son message est clair : les journalistes qui ont donné leur vie pour informer méritent d’être honorés, et il est urgent de sortir ces tragédies de l’oubli.
Grâce Ngyke rappelle ici le rôle essentiel des journalistes dans notre société. Elle appelle le gouvernement à des actions concrètes, car, pour elle, protéger les journalistes, c’est renforcer la démocratie et l’État de droit.
Ange ALOKI