La province du Kasai Central s’engage pour l’autonomisation des femmes lors du Sommet de la Femme à Kinshasa

La province du Kasaï Central a pris part à la deuxième édition du Sommet de la Femme – RDC et République du Congo, un événement majeur organisé par l’ONG MWASI YA MOTUYA à l’Hôtel Pullman de Kinshasa.

Ce grand rendez-vous des femmes s’est tenu sous le thème : « Femmes, Égalité et Résilience : Renforcer la Lutte Contre les Violences Basées sur le Genre et Promouvoir l’Autonomisation Économique des Femmes en Afrique Centrale ».

Avec l’appui d’organisations internationales comme l’UNFPA, ONU-Femmes et l’UNESCO, ainsi que du ministère du Genre et des acteurs du secteur privé, le Sommet a réuni plus de 500 participants. Parmi eux, des acteurs de la société civile, des ministres, des jeunes activistes, des parlementaires, des leaders communautaires et des représentants d’entreprises engagées pour l’égalité des genres.

Quatre personnalités du Kasai Central ont pris part à ces assises. Il s’agit de la ministre du Genre, de la cheffe de division du Genre, d’une représentante du gouvernement provincial, et de Nathalie Kambala Luse, directrice générale de l’ONG FMMDI (Femmes Main dans la Main pour le Développement Intégral).

Au cours de cet événement, le dialogue a porté sur des enjeux cruciaux : l’égalité de genre, l’autonomisation économique des femmes, ainsi que la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG). L’un des moments forts a été le troisième panel, où Nathalie Kambala Luse a pris la parole pour évoquer les opportunités et défis liés à l’entrepreneuriat féminin. Elle a également plaidé pour la défense des droits des femmes et pour des solutions visant à renforcer leur autonomie.

Lors de son intervention, Mme Kambala Luse a partagé l’expérience de l’ONG FMMDI, qui accompagne des femmes en situation de vulnérabilité extrême. Elle a souligné que l’accès aux ressources économiques et à la justice reste un défi majeur pour de nombreuses femmes dans la région.

« L’autonomisation économique des femmes représente un enjeu de développement mais aussi de justice sociale et de transformation structurelle », a-t-elle expliqué.

Pour elle, la lutte contre les violences basées sur le genre ne pourra se réaliser tant que les femmes continueront d’être limitées dans l’accès aux opportunités économiques.

Elle a mis en avant l’entrepreneuriat féminin comme une réponse stratégique à la résilience face aux VBG, invitant tous les acteurs présents à accorder une attention particulière à l’intégration de ce secteur dans l’élaboration des politiques publiques.

FREDDY MILLIONS MBWEBWE 

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