L’équipe du Fonds Monétaire International (FMI) a clôturé sa mission d’évaluation globale sur la situation économique de la République Démocratique du Congo dans le cadre du programme triennal.
C’était à l’issue d’une réunion de la Troïka politique présidée par le Ministre des Finances Nicolas Kazadi en présence du Ministre du budget Aimée BOJI, la Vice-Ministre des Finances O’Neige NSELE et de Madame la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo MALANGU KABEDI.
Au terme de cette réunion, la Conseillère, Chef de mission du FMI pour pour l’Afrique a soutenu que des données préliminaires confirment le rebond économique en 2021 avec une croissance estimée à 5,7% soutenu par la reprise du secteur minier et des services.
<<Des données préliminaires confirment le rebond économique en 2021, avec une croissance du PIB estimée à 5,7% soutenue par une reprise des secteurs miniers et des services. L’inflation s’élevait à 5,3% à la fin de 2021, l’inflation devant rester modérée, la Banque Centrale du Congo (BCC) a réduit le taux d’intérêt directeur de 100 points de base à la fin de 2021>>, a déclaré madame Vera-Martin.
Elle a également fait savoir que des estimations préliminaires suggèrent que le déficit du compte courant s’est réduit à 1% du PIB en 2021 contre 2,2% du PIB en 2020 grâce à des explorations minières en hausse avant de soutenir que ces évolutions extérieures favorables et l’allocation générale de DTS fin août ont permis d’augmenter le niveau des réserves internationales brutes dont le solde budgétaire global s’est amélioré en 2021 en raison de la hausse des recettes d’investissement publics inférieurs aux prévisions.
<<Les perspectives pour 2022 restent favorables, mais les risques à la baisse qui pèsent sur les perspectives ont fortement augmenté et appellent à accumuler des réserves et à maintenir des politiques macroéconomiques prudentes pour renforcer la résilience aux chocs externes>>, a renchérit la Conseillère Chef de mission du FMI.
L’équipe du FMI dit également avoir discuté avec les autorités congolaises sur les possibilités d’intensifier les réformes structurelles pour soutenir la reprise de la nouvelle loi sur les banques commerciales et la loi anti-blanchiment qui contribueront à renforcer la supervision bancaire.
Sasa studio/ DM