L’IGF doit être contrôlée et auditée, selon me Jeannot Lompempe

Dans une correspondance, datant du 22 août, adressée au Président de la cour des comptes et dont une copie est parvenue à la rédaction de sasastudio.net, Jeannot Lompempe, avocat près la cour d’appel de Kinshasa Gombe, estime qu’il y a nécessité de contrôler et d’auditer l’inspection générale des finances pour garantir à cette institution publique sa crédibilité.

À en croire cette correspondance de l’homme à la toge noire, sa démarche est justifiée par le souci de redorer davantage l’image de l’inspection générale des finances vis-à-vis de l’opinion tant nationale qu’internationale.

“Le législateur congolais a circonscrit et encadré le pouvoir de contrôler sur la gestion des finances publiques à travers différents services publics de l’Etat”, lit-on dans cette correspondance.

Le Prétorien Jeannot Lompempe exhorte le Président de la cour des Comptes de faire foi à sa démarche conformément aux dispositions des articles 31 et 32 de la loi portant organisation, composition et fonctionnement de la cour des Comptes et l’article 129 de la loi relative aux finances publiques.

“C’est dans cette optique que même l’inspection générale des finances ne peut s’écarter de cet exercice de contrôle et d’audit, dans la mesure où l’inspection générale bénéficie d’une allocation budgétaire conséquente”, renchérit la correspondance.

Il sied de rappeler que l’IGF est un service public de l’État congolais mis en œuvre par l’ordonnance n° 87-323, portant création de l’Inspection générale des finances. Ce service public a pour missions : de vérifier, contrôler, assurer l’audit technique, administratif, financier et comptable à priori et a posteriori sur l’ensemble de l’Administration Publique Nationale.

Henry Ngindu

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