Lubumbashi : Nathalie Kambala salue l’implication des chefs coutumiers et leaders religieux dans la lutte contre les VBG

La Directrice-Pays de l’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement Intégral (FMMDI) a salué l’implication des autorités traditionnelles et des leaders religieux dans la lutte contre les violences sexuelles et basées sur le genre commises sur les femmes et jeunes filles.

Nathalie Kambala l’a fait savoir à l’issue du forum national des traditions et religions pour mettre fin aux violences sexuelles organisé du 03 au 04 novembre, par le Fonds de Nations-Unies pour la population (UNFPA) à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

Ce forum de deux jours qui a réuni plus 250 personnes venant de 26 provinces de la RDC a été l’occasion pour cette actrice des droits de la femme de partager les expériences de sa structure dans le combat contre les pratiques néfastes à l’endroit des femmes et jeunes filles dans la région du Kasaï.

“Nous avons compris qu’il y a eu un grand temps où on avait mis de côte les leaders religieux ainsi que les leaders traditionnels dans les questions qui ont des aspects liés au genre soit des aspects liés aux VBG. La grande difficulté est que nous sommes dans une diversité des coutumes et de cultures et c’était difficile de regrouper toutes les cultures et se battre pour la cause de la femme et de la jeune fille. Voilà pourquoi c’est important aujourd’hui d’associer les chefs traditionnels et les chefs religieux à une lutte d’union pour combattre ces pratiques néfastes contre les femmes et jeunes filles”, a déclaré Nathalie Kambala.

À l’issue de ces assises, les autorités traditionnelles et leaders religieux ont pris l’engagement de promouvoir et protéger les droits des femmes et jeunes filles dans toutes les provinces de la République Démocratique du Congo.

Ils ont également promis d’abolir les us et coutumes négatifs notamment le mariage d’enfants, les discriminations envers les survivantes des violences sexuelles, le non accès à la terre et à l’éducation mais aussi les pratiques religieuses néfastes à l’égalité homme-femme.

De son côté, Diene Keïta, sous-secrétaire générale des Nations-Unies a remercié les participants pour leur engagement dans la promotion des droits de la femme en République démocratique du Congo avant de compter sur l’accompagnement des autorités gouvernementales dans ce processus.

DSM

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