
Représentant le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, à un déjeuner de concertation parlementaire organisé par l’Organisation internationale de droit du développement (IDLO), la Questeur Chimène Polipoli Lunda a affirmé l’engagement résolu de la Chambre basse dans la lutte contre la corruption en République démocratique du Congo.
« La corruption constitue une menace majeure qui freine le développement, fragilise la démocratie et met en péril la cohésion nationale », a-t-elle déclaré lors de cette journée de réflexion.
Ladite journée est tenue sous le thème : « Rôles et contribution du législateur dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption. »
Face à des représentants des institutions publiques, partenaires et invités de marque, Mme Polipoli a insisté sur le rôle du Parlement comme législateur, contrôleur et représentant du peuple, appelé à s’approprier pleinement la stratégie nationale de lutte contre la corruption (2022–2026).

Elle a évoqué plusieurs initiatives :
- Le renforcement du contrôle des finances publiques,
- L’amélioration des mécanismes contre les conflits d’intérêts,
- La relance du débat sur la déclaration de patrimoine,
- Et la promotion de l’éthique politique au sein du Parlement.
Saluant l’implication du Président Félix Tshisekedi dans ce combat, elle a souligné que la volonté politique au sommet de l’État constitue un levier décisif pour bâtir une gouvernance intègre.
« L’éthique et la responsabilité politique doivent guider la conduite des élus pour répondre aux attentes croissantes des citoyens », a-t-elle conclu, réaffirmant que le Parlement doit devenir un pilier de transparence et de redevabilité.

Cette rencontre a été saluée comme une étape importante pour formuler des recommandations concrètes et renforcer l’action parlementaire dans la lutte contre ce fléau qui gangrène les institutions publiques.
ESPÉRANT DANIEL KAMBULU