La société civile de Walikale (Nord-Kivu) lance un appel urgent au gouvernement congolais pour stopper la détérioration de la situation humanitaire dans la région.
Depuis la reprise des affrontements entre le groupe rebelle M23 et les volontaires de défense Wazalendo, les habitants de plusieurs localités vivent dans la peur et l’insécurité.
« Nous venons, une fois de plus, pour alerter l’Etat congolais par rapport aux atrocités qui se passent au Nord-Kivu, en général, et en particulier dans le territoire de Walikale. Cela, à la suite des affrontements qui sont enregistrés dans la partie nord du territoire de Walikale, principalement dans les groupements Kisimba et Ikobo », a déclaré Fiston Misona, président de la société civile Forces vives de Walikale, le dimanche 27 octobre.
Il exhorte Kinshasa à agir rapidement pour mettre fin à l’occupation des terres par le M23, appuyé selon lui par le Rwanda. La recrudescence des violences entraîne des déplacements massifs de population, des incendies de maisons et des pertes en vies humaines parmi les civils.
Misona plaide également pour une aide d’urgence aux familles déplacées et à celles qui les accueillent dans des zones telles que Pinga, Buleusa, ainsi qu’ailleurs dans les groupements de Kisimba et Ikobo.
Enfin, il appelle le gouvernement à mobiliser tous les moyens nécessaires pour déloger les forces du M23, en utilisant par exemple les hélicoptères de combat et les drones à disposition. « Pourquoi tous ces instruments ne sont pas utilisés ? » s’interroge l’activiste, soulignant l’urgence d’une action efficace pour restaurer la paix et la sécurité dans la région.
PLACIDE LUKEKA