RDC-Kasindi : Le parti politique ANAFEK fustige l’attitude de la MONUSCO et attend du gouvernement un jour de deuil national

Le vice-président du parti politique ANAFEK condamne avec la dernière énergie l’insécurité et les fusillades qui ont engendré des morts dans la cité frontalière de Kasindi, territoire de Beni, entre la population et la force de la Monusco en République Démocratique du Congo.

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, le vice-président de cette formation politique, chère à Lolo Kyungu, indique que la situation de l’Est de la RDC reste condamnable et démontre à suffisance, les limites de la MONUSCO sur le territoire congolais.

“Le Porte-parole de la Monusco veut mettre cette action positive de la population de l’Est sur le dos des émotions et frustrations. Il affirme comprendre la situation de l’Est, parce qu’il a mis sur le dos des émotions et des frustrations, comme si le peuple congolais n’est pas mature pour pouvoir penser par lui même et il pense par des émotions et frustrations”, s’est-il étonné.

Godefroid Mwamba estime, cependant, que le gouvernement congolais devra, à travers son ministre de la communication et porte-parole du gouvernement répondre aux allégations de la MONUSCO et prévoir, en même temps, un jour de deuil national en mémoire des vies humaines perdues à l’Est de la RDC.

“Nous espérons que le ministre de la communication, qui est le porte-parole du pays et porte-parole du gouvernement, devra lui répondre que si le peuple congolais a réagi, c’est parce que la MONUSCO a déclaré que le M23 n’est pas une rébellion. Mais, il est plus équipé qu’un pays et elle-même la MONUSCO n’est pas capable de combattre le M23. C’est pour cela, nous demandons à ce que notre population de l’Est, tous les leaders de l’Est de ne pas laisser enterrer nos martyrs comme étant des inconnus. Nous devrions organiser une journée de deuil national, pour tous les congolais dans le pays. Nous devons tous nous habiller en noir pour pouvoir démontrer que nous sommes en deuil”, a-t-il déclaré.

En revanche, dans un communiqué de presse publié à la suite de ce énième événement malheureux, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC a annoncé que les auteurs de ces actes injustifiés sont identifiés et mis aux arrêts.

Des manifestations anti-MONUSCO qui ont eu lieu les 25 et 26 juillet à Goma, Butembo, Beni et à Bukavu, font état de plusieurs pertes en vies humaines du coté civil et casque bleu de la MONUSCO.

Henry Ngindu

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