RDC | Le Conseil Supérieur de la Magistrature rejette les accusations du vice-ministre et défend son intégrité

Le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) a vivement réagi aux accusations du vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba. Ce dernier avait imputé aux magistrats la responsabilité de la tentative d’évasion ratée à la prison de Makala.

Dans un communiqué diffusé le mercredi 4 septembre, le premier vice-président du CSM, Jean-Paul Mukolo, a fermement rejeté ces accusations. Selon le CSM, les magistrats ne sont en aucun cas responsables de cette tentative d’évasion et affirment que les déclarations de Mbemba sont non seulement infondées mais également dangereuses, car elles pourraient inciter à la violence contre les juges.

Le CSM a critiqué la note du ministre d’État chargé de la Justice, soulignant que demander aux magistrats de ne pas arrêter un suspect ou de ne pas le transférer en prison serait une violation grave de la loi. Pour le CSM, cela équivaut à promouvoir la dictature et l’impunité.

En réponse à ces tensions, le Conseil invite les magistrats à continuer leur travail dans le respect strict de la Constitution et des lois, afin de soutenir l’émergence d’un véritable État de droit. Cette prise de position du CSM intervient après les commentaires controversés de Samuel Mbemba, qui avait tenté de rejeter la responsabilité de la crise sur les magistrats.

 

Basile MUYA

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