En décembre prochain, les projecteurs seront braqués sur les États généraux du Portefeuille, un rendez-vous attendu du 9 au 14 décembre 2024. Annoncé par le ministre de tutelle Jean-Lucien Bussa, cet événement sera placé sous le haut patronage du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et s’inscrit dans la dynamique de relance des entreprises publiques, un secteur clé pour l’économie congolaise.
Sous le thème « Faire des entreprises du Portefeuille un levier de croissance économique et de développement social de la RDC », ces assises réuniront des experts, des acteurs publics et privés, ainsi que des décideurs politiques. L’objectif est clair : diagnostiquer les problèmes qui gangrènent ces entreprises et trouver des solutions concrètes pour les remettre sur les rails.
C’est une opportunité de taille pour revisiter le rôle des entreprises publiques dans la croissance économique et leur contribution au développement social. Avec ce thème, le gouvernement montre sa volonté de ne pas se limiter à des constats, mais d’aller vers des réformes structurelles.
Tout le monde s’accorde à dire que les entreprises du portefeuille de l’État traversent une période difficile. Gestion approximative, manque de rentabilité, gouvernance douteuse… la liste des défis est longue. Ces États généraux arrivent donc à point nommé, avec l’espoir qu’ils débouchent sur des idées novatrices et des solutions pratiques.
Les attentes sont élevées : on parle d’améliorer la performance de ces entreprises pour en faire de véritables moteurs de développement durable, capables de soutenir une croissance économique solide et de répondre aux besoins sociaux du pays.
BASILE MUYA