En marge de la tenue du Sommet Union Européenne – Union Africaine à Bruxelles, en Belgique, la République Démocratique du Congo, représentée par son Ministre des Finances, M. Nicolas Kazadi, un cabinet conseil et l’Agence Française de Développement (AFD), ont signé un projet d’accord en vue de l’élaboration d’un plan national de développement des infrastructures numériques dans le pays. Ce projet d’accord conclu en présence du Ministre du Numérique, Désiré-Cashmir Kolongele, nécessitera une somme évaluée à 600.000 €.
Selon Nicolas Kazadi, l’ambition du gouvernement congolais consiste à renverser la vapeur, de telle sorte que l’agriculture et l’agro-industrie reprennent leur place.
« Nous avons besoin d’agriculteurs, petits et grands, qui utilisent des méthodes modernes pour renforcer leur productivité », a-t-il ajouté. Le ministre des Finances estime, entre autres, que la transition numérique profitera à plusieurs secteurs de la société, tel que l’agriculture, qui régresse de plus plus au profit des mines, alors qu’elle est vitale pour l’économie du pays. Une thèse soutenue par l’International Trade Administration qui indique que ce secteur emploie plus de 60% des Congolais.
En effet, tous les moyens seront mis en œuvre pour étudier comment construire des systèmes agroalimentaires durables car cette question est également à l’ordre du jour du sommet des dirigeants européens et africains à Bruxelles. La faim et la malnutrition restent endémiques dans de nombreuses régions du monde et le développement de nouvelles méthodes d’agriculture nécessitera des changements importants.
Selon Paul Walton, Directeur Exécutif de la Fondation Afrique-Europe, il existe une gamme de pratiques innovantes qui pourraient vraiment être rendues beaucoup plus visibles et accessibles. « Nous savons que dans des poches à travers l’Afrique et l’Europe, il existe des domaines fantastiques autour de l’agriculture durable, les systèmes alimentaires, la façon dont l’agriculture régénérative se déroule, Mais ils sont moins visibles et moins accessibles au type de financement et de soutien durable qui sont également nécessaires », a-t-il ajouté.
Pour rappel, l’aggravation des effets du changement climatique se fait sentir sur tout le continent africain, laquelle met davantage la souveraineté alimentaire et des millions de personnes en danger. C’est pourquoi, il est urgent de trouver des solutions pour faire des progrès réels.
Sasa studio/Kasalu