Les nouvelles qui nous parviennent de l’Université Notre-Dame du Kasayi (UKA) ne sont pas bonnes. Cette œuvre des prélats catholiques serait en train de s’emberlificoter à cause de la gestion du comité que dirige madame la Rectrice, la Professeure Josephine Bitota.
“Dans le but de vouloir s’imposer, après sa nomination à la tête de cet établissement, laquelle nomination a créé une fissuration au sein des évêques et personnel académique de l’UKA, l’actuelle Rectrice de l’UKA, a, à peine pris ses fonctions, voulu se venger contre tous ceux avec qui elle avait des dilemmes, en les remplaçant dans leur fonction. Soit en les laissant professeurs avec un petit cours ou agent simple dans un service”, renseigne à la rédaction de sasastudio.net, une source proche du personnel académique.
Les victimes de Josephine Bitota se comptent même au rang des prélats, s’exclame la même source.
“L’ancien proche collaborateur de l’ancien Recteur André Kabasele, cerveau moteur de plusieurs exploits à l’UKA, le CT Donat Ntumba était Doyen et est sans fonction avec un petit cours de Philosophie. Le Professeur Abbé René Kande, l’ancien Doyen de la faculté de droit est, pour le moment, sans fonction. Le
Professeur Banyingela Wa Kasonga Rigobert n’est pas épargné. Cet ancien Doyen de la faculté de l’économie est maintenant sans fonction. Il dispense un petit cours d’anglais, que lui-même n’a pas étudié !”, explique cette source.
Pour cette source, la Rectrice a usé d’un système de gestion axé sur les rumeurs. Ayant ses disciples, lesquels lui font souvent rapport, elle prend plusieurs décisions sans en vérifier et parvient à se fâcher contre d’autres agents parce qu’ils critiquent d’une façon d’une autre sa gestion.
D’après les informations parvenues à sasastudio.net : “Ce sont les disciples, désormais, qui font faire la mise en œuvre de la politique de la Rectrice dans une approche de maître absolu. Malheureusement, dans une université qui a connu plusieurs excellents étudiants non retenus à cause du tribalisme”, confie une source proche de cette institution.
Poursuivant : “Son système d’engagement est fondé sur le tribalisme et les recommandations. C’est-à-dire être compétent ou pas, distingués ou pas, Josephine Bitota s’en moque. Comportement qui va à l’encontre de la loi de décembre 2018 portant statut du personnel de l’Enseignement Supérieur, Universitaire et de la Recherche Scientifique. Dans son article 28, elle détermine les conditions pour être assistant, à savoir, avoir au moins une distinction l’année terminale ou bien avoir au moins 65% la dernière année et avoir au moins distingué au cours du cursus”.
Avant d’ajouter : “Or, en matière de recrutement du personnel à l’ESU, l’article 18 de la loi régissant le personnel de l’enseignement supérieur et universitaire et de la Recherche scientifique est claire : “Tout recrutement est subordonné à la vacance d’un emploi budgétairement prévu et figurant au tableau des effectifs de chaque établissement ou service spécialisé de l’ESU. Chaque année, le chef d’établissement arrête un tableau des effectifs de son établissement découlant des postes budgétairement prévus””.
Malheureusement, s’exclame cette source, ces dispositions n’ont pas été appliquées par le nouveau recteur, ni moins encore par le secrétaire général académique, un autre agent docile de Madame Josephine Bitota, et, dit-on, très proche du ministre de tutelle Muhindo Nzangi.
Les jeunes assistants et CT disciples dociles à Bitota reçoivent une récompense, même en violation de la procédure, sur le plan académique. Cette même source note une série de CT douteux, parmi lesquels, cette source cite : Jonathan Mukadi, André Ngindu, Bernard Kabuatila…
“Les travailleurs et leurs conditions de travail à l’UKA importent peu au comité de gestion. Vous êtes en retard, on vous retranche l’argent. Mais si vous êtes en déplacement pendant les heures du travail, rien ne vous revient comme encouragement” explique-t-elle.
À cette source de conclure : “Bref, Madame Josephine Bitota gère à partir des informations reçues de ses disciples et elle est beaucoup intéressée à l’argent qu’à la gestion matérielle et humaine”.
Selon cette même source, Madame le Recteur a fait nommer par le Secrétaire général académique, plusieurs de ses jeunes de mains à des fonctions phares afin de barrer la route aux anciens professeurs en guerre froide avec son administration.
Ce cas de nomination n’est qu’un simple exemple illustrant la maltraitance infligée au personnel de l’UKA. Cette même source rapporte à la rédaction de sasastudio.net que, même le Secrétaire général académique, longtemps resté obéissant au doigt et à l’œil de Madame le Recteur, n’en peut plus.
“Avec ces accrochages observés à l’UKA caractérisés par une guerre froide entre différents acteurs, l’enseignement des étudiants risque d’en pâtir. S’il est prétendu vrai que le professeur Josephine Bitota a marqué le milieu catholique dans son domaine de sœur laïque, la placer comme Recteur était un mauvais choix de ceux qui ont fait le lobbying pour elle auprès des évêques de l’Assemblée Épiscopale Provinciale de Kananga. Le management ne rime pas avec le bon-parler français. Il est possible d’être excellent professeur, mais un mauvais gestionnaire”, renchérit-elle.
Contacté par la rédaction de sasastudio.net, la Professeure Josephine Bitota met à défi ses détracteurs : “Il s’agit d’une mauvaise interprétation ! Que mes détracteurs trouvent un auditeur afin qu’il vienne faire l’audit sur notre gestion”.
Selon les informations recoupées et confirmées par madame Josephine Bitota, il s’avère que l’UKA ne reçoit plus les dons et subventions comme c’était auparavant. La Rectrice parvient avec son comité de gestion à tenir tant soit peu aux charges de l’Université.
Selon cette même source, il y a les améliorations dans la gestion, mais dénonce quelques tares.
“Ils ont innové en reboisant notre site avec des arbres qui, dans le futur, nous donneront des planches. Ils ont informatisé le système financier, ils ont concrétisé le projet de la nouvelle faculté de communication et de la culture. Ils ont encouragé les nouveaux Assistants à publier pour devenir CT, quand bien même le processus n’est pas respecté, le CT seulement après deux ans d’engagement comme Assistant”, écrit-elle.
Pour Madame Josephine Bitota, elle affirme reconnaître à tout un chacun la liberté de s’exprimer sur sa gestion, mais souhaite que ses détracteurs apportent des preuves de son détournement.
“Dans la vie, toi-même, tu le sais, l’on ne jette les cailloux qu’au fruit mûr”, lâche-t-elle.
Henry Ngindu
Le site est tellement bon et il donne des informations intéressantes.
Très cool
Vraiment nous qui sommes à l’université notre dame du kasayi (UKA) nous regrettons beaucoup depuis le départ de l’ancien Recteur André KABASELE, l’université ne progresse pas, si aujourd’hui la faculté de médecine été déclarée non viable c’est à mauvaise gestion de madame la Rectrice Bitota et son secrétaire académique Gilbert Kalumbu, auparavant on payait moins chère à l’université, mais il y avait des bons professeurs qui venaient pour enseigner, mais aujourd’hui on paye beaucoup d’argent, mais c’est les assistants qui enseignent, surtout en Informatique. En médecine on a perdu même d’autres professeurs qui venaient enseignés, même les enseignants ressortissants de l’université notre dame du kasayi (comme Dr Kapinga, spécialiste en chirurgie, et tant d’autres dont je ne veux pas cité leurs noms), à cause de la mauvaise gestion, on parvient même à donner les cours à un seul enseignant de G2 jusqu’à D3, et il faut voir comment le monsieur est entrain de bricoler les matières, même les départements qui ne lui concerne pas. Là il ne fait que lire seulement. À vrai dire, on a marre de la gestion de madame BITOTA et Monsieur KALUMBU, pour eux ce qui les concerne c’est exclure les étudiants c’est tout.
Vraiment 🤔🤔
C’est vraiment une gestion calamiteuse. Nous vivons un moment superfétatoire à l’Uka. L’incompétence règne au plus au niveau surtout à la faculté d’économie. Corruption, sexualité,… On en a marre