La ville Kinshasa a abrité ce vendredi 21 novembre, une rencontre stratégique entre experts, représentants internationaux et décideurs congolais. L’atelier, présidé par le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, s’est penché sur une solution innovante : le mécanisme de “Debt Swap”. Une initiative qui pourrait transformer la gestion de la dette publique tout en soutenant des projets climatiques en République Démocratique du Congo.
L’idée derrière le “Debt Swap” est un coup de maître : convertir une partie de la dette publique en investissements pour des secteurs prioritaires comme l’éducation, la santé, l’agriculture et surtout les infrastructures climatiques. Ce mécanisme, déjà éprouvé dans d’autres pays, offre un double avantage : réduire la pression de la dette extérieure tout en allouant les fonds dégagés à des initiatives à fort impact social et environnemental.
L’Argentier National l’a bien souligné :
« Dans le contexte spécifique de la RDC, où la gestion de la dette et le financement des initiatives contre le changement climatique sont devenus des priorités stratégiques, ce mécanisme est une solution importante ».
L’événement a été marqué par la participation de partenaires clés, notamment la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), l’Agence Française de Développement (AFD) et la Taskforce RDC. Madame Jill Dauchy, du Groupe Potomac, a présenté une étude détaillant les bénéfices du “Debt Swap”, salué par le Ministre. Il estime qu’une gestion rigoureuse de la dette est capitale pour assurer un avenir meilleur aux générations à venir. Ce mécanisme pourrait servir d’outil clé pour réduire le poids de la dette nationale tout en finançant des initiatives ayant un impact tangible sur la population congolaise.
L’étude a mis en lumière plusieurs bénéfices potentiels du “Debt Swap”, tels que l’allègement de la dette extérieure et la réaffectation des fonds libérés vers des projets à forte portée sociale et environnementale.
Au-delà du “Debt Swap”, le Ministre a également évoqué des initiatives industrielles majeures, notamment dans le domaine de la mobilité électrique. Avec ses immenses ressources naturelles, la RDC ambitionne de devenir un acteur central de la transition énergétique mondiale. Une opportunité de créer des emplois tout en répondant aux défis climatiques.
Pour que cette vision devienne réalité, le Ministre des Finances a insisté sur l’importance d’une volonté politique forte et d’une collaboration active entre toutes les parties prenantes : gouvernement, institutions financières internationales, secteur privé et société civile.
En conclusion, le Ministre a rappelé l’engagement du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à faire de la RDC un modèle de résilience et de développement durable.
PLACIDE LUKEKA