La société civile du Kasaï Central devait organiser, ce jeudi 30 janvier, une grande marche pour soutenir les FARDC et dénoncer l’agression rwandaise. Mais finalement, la manifestation est reportée à samedi. La raison ? Beaucoup de personnes veulent y participer, et les organisateurs ont préféré leur laisser le temps de se mobiliser.
L’heure est grave. Le Nord-Kivu et le Sud-Kivu sont sous occupation étrangère. Des milliers de familles sont déplacées, des vies brisées… et le silence de la communauté internationale est assourdissant. Face à cette situation, les habitants du Kasaï Central refusent de rester les bras croisés.
« La souveraineté nationale est plus importante que tout », martèlent les organisateurs.
Cette marche se veut un grand cri d’alerte. L’objectif est clair :
- Dénoncer l’agression rwandaise et défendre l’intégrité du pays.
- Soutenir les FARDC dans leur mission de protection du territoire.
- Exiger justice pour les victimes des massacres et des violences.
- Réclamer le départ des troupes étrangères de Goma et des zones occupées.
- Dire non au pillage des ressources congolaises et demander des sanctions contre le Rwanda.
Le rassemblement est prévu à 8h30 au Rond-Point Notre-Dame. La marche passera ensuite par plusieurs points stratégiques : Pro-Cathédrale Saint-Clément, avenue du Commerce, Rond-Point Radio Kasaï Horizon et Boulevard Lumumba, avant d’atteindre la Place de l’Indépendance.
Deux grands points de départ sont annoncés : le terrain d’entraînement de Saint-Luc et la Paroisse Notre-Dame.
FREDDY MILLIONS MBWEBWE
C’est une bonne nouvelle, nous devons partager nos douleurs avec nos compatriotes qui sont à Goma. Nous devons montré que le Kasaï central est le coeur de la République. Il souffre quand les autres souffrent.