
Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont accusé, dans un communiqué publié le 23 juin, les forces rwandaises (RDF), appuyées par les éléments du M23 et de la coalition AFC, d’avoir procédé à l’exécution sommaire de 17 civils dans le village de Munzinzi, en chefferie de Ngweshe, territoire de Walungu, dans la province du Sud-Kivu.
Les faits se seraient produits le dimanche 22 juin, aux alentours de 18h30, selon le porte-parole des FARDC, le général-major Sylvain Ekenge. Outre les morts, plusieurs habitations ont été incendiées, provoquant le déplacement massif des habitants, qui se sont réfugiés dans les campements tenus par l’armée congolaise dans les environs.


L’armée dénonce un acte de violence ciblée contre les populations civiles, dans un contexte de tensions persistantes dans l’Est du pays, où les autorités congolaises accusent régulièrement le Rwanda de soutenir les rebelles du M23 — ce que Kigali dément.

Cette nouvelle attaque survient alors que les efforts diplomatiques peinent à contenir la détérioration de la situation sécuritaire dans la région, marquée par une multiplication des violences contre les civils. Aucune réaction officielle du côté rwandais n’était disponible au moment de la publication.
BASILE MUYA