Acquittement d’Eteni Longondo : un verdict de plus qui vient discréditer les prouesses de l’IGF ! [Chronique de Henry Ngindu]

Historicité narrative : le fait selon le droit

L’ancien ministre de la Santé publique, sous le gouvernement Ilunkamba, a été poursuivi pour détournements de fonds alloués à la lutte contre la Covid-19, renseignait un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) depuis 2020.

Selon les sources judiciaires, ce rapport serait l’élément déclencheur par la justice des enquêtes et d’une saisine d’office pour le parquet près la cour de cassation de la République Démocratique du Congo.

Acquittement d’Eteni Longondo : le premier bain froid de l’IGF ?

Durant une séance en continuation de cette haute juridiction du pays, il s’est révélé que le Docteur Eteni Longondo s’en sort de ce combat judiciaire clean, et cette annonce lancerait un discrédit sur la démarche jusqu’à présent emboîtée par l’IGF et affaiblisserait de son travail d’expertise.

Visiblement, l’acquittement d’Eteni Longondo par la Cour de cassation dans l’annonce de ce mercredi 7 juin est un bain froid sur le dos de l’IGF, laquelle institution est considérée comme un synadrin céleste .

Entre discrédit et affaiblissement : quel est le nouveau paradigme pour l’IGF ?

Selon son avocat-conseil Me Hugues Pulusi Eka, le Docteur Eteni Longondo, a été acquitté par la Cour de cassation, et cette décision de la cour de cassation crée un remous au sein de la classe politique congolaise, et l’on s’interroge sur les suspicions autour d’un rapport ayant été le socle d’une démarche judiciaire, qui, en aboutissement, se révèle être en contradiction avec la décision de la cour de cassation.

L’IGF véritable épouvantail ?

Nous ne saurons dire moins ou plus. Il semblerait que cette décision de la cour de cassation inciterait à croire que cette institution devenue la gardienne de la République, faisant la chasse à la corruption et toutes malversations financières serait un chien dont la renommée de sa rage n’effraie plus personne.

Lorsque l’IGF tente de se dédouaner : la victimisation de sa démarche

Selon une publication devenue virale sur les réseaux sociaux, issue du compte twitter certifié de l’IGF, sa seule responsabilité ne suffit. La partition devra être aussi jouée par les autres intervenants dans le redressement de la RDC notamment la justice.

Lit-on : « Au rendez-vous du redressement de la RDC l’IGF contribue. Face aux limites et inefficacités du contrôle à posteriori, LA PATROUILLE FINANCIÈRE, contrôle à priori et préventif de la criminalité Financière demeure la stratégie efficace pour l’implémentation de la bonne Gouvernance et la protection des Finances publiques ».

L’IGF, tente-t-elle de sacrifier la cour de cassation comme victime expiatoire dans ce tohu-bohu ?

Sans gants aux mains, ce dossier de l’acquittement de l’ancien ministre de la Santé place une épine du pied de TSHISEKEDI pour ce membre de l’UDPS.

Durant la libération d’un mandat d’arrêt provisoire à l’endroit de l’ancien ministre de la Santé Eteni Longondo, ce dernier a été confronté aux documents et procès-verbaux de l’IGF, d’après des sources judiciaires. Signalons que si Eteni Longondo a été envoyé en prison, notait une autre source proche du bureau du procureur, c’est parce qu’il existait des indices sérieux de culpabilité pesant sur lui. Car, l’IGF avait conclu à un détournement sur fond de surfacturation des services et des soins aux malades.

Cette démarche de l’inspection générale des finances sème d’ores et déjà le doute sur la crédibilité de dossiers importants traités par cette entité financière depuis la prise de pouvoir par le président Félix Antoine TSHISEKEDI.

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