Plus de peur que de mal pour les habitants de Béni, victimes des atrocités commises par les groupes armés qui écument la zone.
Les forces loyalistes appellent la
population de la ville de Beni et ses environs au calme en les rassurant que toutes les batteries sont mises en marche afin de garantir le rétablissement de la paix dans les zones touchées par les attaques meurtrières des terroristes islamistes ADF.
Face à la presse locale ce lundi 15 avril 2024, le Capitaine Anthony Mwalushayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand-Nord, a invité tout le monde de jouer chacun son rôle dans le retour de la paix.
Toutefois, Anthony Mualushay a recommandé que toutes les alertes de sécurité soient bien orientées vers les services attitrés en lieu et place de lancer des cris de détresse qui serviraient à un avertissement à l’ennemi afin de prendre position.
Selon le Porte-parole Mualushay : « L’heure n’est plus à la division, l’heure est à l’unité. Nous demandons à tout le monde de jouer un rôle pour le retour de la Paix ».
Et de poursuivre :
« Nous sommes là pour rassurer à notre population que nous ne sommes pas en train de croiser les bras, nous travaillons et nous demandons le secours de la population avec les informations et alertes bien orientées et pas une communication qui avertie d’abord l’ennemi sur ce que nous sommes en train de faire, a-t-il ajouté.
Du fil à aiguille, le Capitaine Anthony Mualushay prévient : « Que les actions des rebelles ne nous découragent pas à faire mieux. Continuer à lutter pour le retour de la Paix »
Il urge de noter que l’armée congolaise s’est rendue à Toda, Mapemba, Sayo et Burutsu où les rebelles ADF ont attaqué et reattaqué les civils le week-end dernier.
Cette présence militaire se veut de rassurer la population sur la détermination de l’armée congolaise à mettre un terme aux phénomènes ADF.
Rappelons que le bilan de ces dernières attaques augmente à chaque fois qu’on retrouve un corps dans la brousse.
Les sources civiles parlent de 17 personnes tuées depuis vendredi 12 Avril dernier.
Basile Muya