La Confédération Africaine de Football (CAF) a pris la décision de délocaliser le match de la deuxième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, qui devait opposer la République Démocratique du Congo (RDC) au Soudan. Cette décision fait suite à la guerre qui sévit dans le pays depuis plusieurs années.
Ainsi, les Léopards de la RDC se rendront en Libye pour affronter les Soudanais le 19 novembre prochain, sur le terrain à gazon artificiel du stade Benina Martyrs de Benghazi, qui vient d’être rénové.
Cette délocalisation est due au fait que les musulmans soudanais ne peuvent pas jouer chez eux tant que la paix n’est pas rétablie dans leur pays. Ils sont donc contraints de vivre hors de leurs frontières pour tous leurs matchs à domicile.
Avant ce match face au Soudan, l’équipe nationale congolaise, dirigée par l’entraîneur Sébastien Desabre, jouera à domicile contre la Mauritanie, le 15 novembre, au Stade des Martyrs de Kinshasa, pour le premier match des éliminatoires.
Il est important de souligner que cette situation reflète les conséquences tragiques de la guerre qui continue de déchirer de nombreux pays africains. Les délocalisations de matches internationaux sont malheureusement devenues une réalité pour garantir la sécurité des joueurs et des supporters.
Cette décision de la CAF montre également l’importance de la paix et de la stabilité pour le développement du football et du sport en général. Tant que les pays connaissent des conflits internes, leurs équipes nationales et leurs supporters continueront de souffrir des conséquences de ces crises.
Espérons que la délocalisation de ce match puisse voir la fin de la guerre au Soudan et permettre aux équipes nationales de jouer dans leur pays en toute sécurité et sérénité. Le sport a le pouvoir de rassembler, et il est essentiel que les pays africains puissent retrouver la paix pour renouer avec leurs traditions sportives.
Patrick Kalamba