
Face à ce qu’il qualifie de « menace imminente de balkanisation » de la République démocratique du Congo, l’opposant Martin Fayulu lance un appel urgent à la responsabilité nationale, interpellant publiquement Félix Tshisekedi, Joseph Kabila et Corneille Nangaa.
Dans une déclaration solennelle publiée depuis Kinshasa, Fayulu dénonce « les heures les plus sombres » de l’histoire congolaise, et appelle à une mobilisation patriotique contre le démembrement du pays, l’ingérence étrangère et les trahisons internes.
« Le sang congolais ne peut plus couler avec votre complicité », a-t-il martelé en s’adressant directement à Corneille Nangaa, l’accusant de complicité dans les violences à l’Est et la cession des ressources du pays.
Concernant Joseph Kabila, Fayulu exhorte l’ancien président à quitter Goma, ville qu’il dit « occupée avec la complicité de forces ennemies », l’accusant de soutenir l’insécurité actuelle.
« L’Histoire ne pardonne pas les trahisons », écrit-il.
Il interpelle également Félix Tshisekedi, actuel président, à ne pas laisser sa génération « être celle qui verra le Congo se désintégrer ». Il l’invite à un dialogue sincère, sans faux-semblants ni compromissions, pour sortir le pays de la crise.

Fayulu conclut par un appel au peuple congolais à se lever pour refuser le fatalisme, choisir la patrie et défendre l’unité nationale :
« Oui, s’il faut mourir pour que le Congo renaisse, alors mourons. Mais que notre mort soit utile. »