Montée d’un cran de cas de tueries à Goma.
Le dernier cas en date est l’assassinat d’un cambiste à 1 heure du matin au quartier Katindo. Son présumé meurtrier a échappé de justesse au lynchage de la population environnante qui a failli le brûler vif, mais il a été sauvé de justesse par des policiers venus empêcher cette justice populaire. L’autre cas récent est le meurtre d’un citoyen à la recherche de sa carte d’électeur par un policier au centre Byahi.
Par ailleurs, deux agents de terrain de l’entreprise de télécommunication Airtel, dont le revendeur Armand Babone, a été tué le 31 mars par des personnes non autrement identifiées. Le soldat Delekuka Bafumu a été tué par le caporal Futa Freddy de l’unité Police militaire. Pour ce dernier cas, la pomme de discorde était un poste récepteur qui oscille autour de 15000 Fc.
La criminalité resurgit, l’insécurité s’amplifie !
Ce vendredi 7 avril, quelques militaires ont semé la panique en pleine journée en ouvrant le feu en l’air, perturbant momentanément la tranquillité de certains chrétiens qui suivaient l’Office de la passion le vendredi saint. Alors que le maire sortant, le colonel François Kabeya, a été muté au centre d’instruction de Kapalata, la sécurité est devenu un défi majeur pour son successeur.
Fabrice Lukeka